lundi 21 décembre 2009
drunk post
Moi, je balance. J'oscille entre le cynisme le plus noir possible, et le lâcher-prise le plus zen pensable. Il est "correct" ce rouge, il fait la "djobe". Un beau rouge profond et pernicieux, qui plaît au papilles et dirige, orientant l'heureux. Rétrospective en collier d'argile et "remembrance of those days" en souvenirs tactiles. Toucher, prendre, manipuler et prétendre. Je me lis et je m'emmerde, la plénitude me soustrait. Un vague, une vague, tout se meut, se tiraille et se tait.
J'observe et je ne vois. Il y a trop d'informations. J'aspire à l'essentiel lamentablement. Voilà l'élan récidivant et résilient. Sauve! Sauve! Je vis. Je vis, je ris, je tourbillonne et plonge vers l'avant, j'ai compris l'abandon, j'ai compris la mort et ses inévitables tourments. Cette mort de tous les jours, de ces minutes insaisissables qui filent en tornades dans le moulin du temps qui coure. Blah!
Vous n'y êtes pas du tout.
samedi 5 décembre 2009
Deal avec les gitans
Être dans le vivant, s'en remplir la trompe; se forcer au présent, en apprécier les combles. Surtout, sentir la pertinence de faire partie d'un "tout" cohérent et ainsi diluer les ombres.
Pour les enfants.
lundi 30 novembre 2009
On the edge
Absoudre les peines dans la péremption de la peur
Écartelée mais le coeur en contre-plaqué
Je n'en puis presque plus de moi
Éparse et épuisée
Les contre-attaques des cartels de cravates qui tentent de me calibrer, ironiquement m'invalident, et les traces des contre-coups des quidams anonymes m'incarnent; mais je dois à la coexistence des contradictions, et même en contre-performance, je n'abdique.
Alors le temps de la sonate s'amène et Scarlatti me revient. À ma façon, j'édifie et j'échafaude les lignes mélodiques favorisant les fondements de ma vérité. Je loue ma différence et je me joue de leur indifférence. Sur la corde de la contrebasse, l'équilibre n'est pas vain et la conséquence peu fortuite, alors que le contrepoids de mes mesures s'enclave fragilement dans la fugace tonalité de ma suite.
Prise de conscience de la perversion possible, je m'oppose pourtant à ma perte. Je suis contrepoint et mon canon couvrira l'horizon de ma fugue; pas une fuite mais préférablement LA suite, où en un mouvement je vainquerai.
Car la mort n'est fidèle à aucune couleur, ni sa parure en musique.
Vivre en demi-tons dichotomiques.
mardi 17 novembre 2009
MANIFESTE
Le pire ennemi est celui qu'on ne voit jamais mais qui nous atteint tout le temps. Celui constitué d'une structure tellement élaborée, qu'on peine à établir une stratégie pour seulement agir en vivant, être en vie et le manifester pour se faire respecter, de soi-même ou de l'autre devant. Je considère que c'est un droit et une obligation pour vivre vraiment.
Je suis là et je suis lasse, puisant force dans mes blessures pourtant. Aussi, par grâce ou par chance, je connais l'amour depuis l'aube de mon temps; sans cesse appuyée et alimentée, cet estime a été et reste un gage de survie.
En ce moment, je me dis que je ne sais pas qui vous êtes. Pour une rare fois j'ose exprimer ces interrogations en ce lieu de mes épanchements. Je vous sais là, sporadiquement, désincarnés et sans visage, pour la plupart. Un certain réconfort. J'ai besoin de toutes les formes d'énergie, car je suis dans une de ces périodes d'angoisse tellement féroce qu'il m'est pénible physiquement de la contenir. C'est terrible. Je dois jouer contre moi et contre La Machine.
J'écris pour évacuer. Tentative. À suivre.
Surtout, je me MANIFESTE. "
mercredi 11 novembre 2009
Question
Ainsi.
L'image. La musique. L'ambiance et l'interprétation. Détails magnifiques quand pris en considération. Parant par pur plaisir ces moments si précieux et rares. La prise de conscience parallèle au "lâcher prise" ainsi que l'appropriation du présent dans le temps ne peuvent qu'ancrer les fossiles permanents du souvenir.
Alors.
Le pouvoir réside dans l'avenir. Le "à venir". Une question d'attitude. Je choisis de m'ouvrir (on pourrait se questionner sur la valeur du "choix"). Mais agir demeure la seule issue, accepter malgré l'incertitude. Créer l'esquisse à chaque instant et recevoir l'inéluctable réel dans sa vérité froide et fatale. N'est-ce pas là preuve d'une certaine science?
lundi 19 octobre 2009
jeudi 8 octobre 2009
et vont les cordes...
Qui joue de moi, qui me dévore, lancinant
Joute charnelle si justement charmante
Qui induit le gonflement de mon doux girofle
Ronde, à point, mûre et odorante
Désire m'abreuver à ton zeste de bergamote
Le mi en mineur m'émeut
Les marteaux sur les cordes m'enchantent,
Mais l'archet qui m'égrise doucement
Me requière de ne cesser de danser, en feu
Piaffe sans attendre
Puise en mon centre
Parle-moi d'indécence
Étourderie permanente qui perd pied dans la pente
....et pètent les cordes exacerbées!
Image: "Climax" par Sweet Nightmares Dear sur deviantart.com
mardi 6 octobre 2009
Opus à la pastorale
Ça chante, ça vente, et il n'y a pas si longtemps, bien avant la moisson de l'orge, Comme des sentiments en vagues blondes qui ondoient
J'ai reçu le soleil plein Est de tes yeux, souriant
Depuis je gambade
Dans ces moments entre les deux, je souffle aux amis des clins-d'oeils d'artifice .... m'imaginant l'odeur des champs d'asphodèles et de mélisses
Dans notre paysage, entre ta campagne et la mienne
soustraire les "notions" agricoles apprises de La Mère, enfin laisser parler la terre
J'ai envie de toi en contact au sol, toi sous moi
De toi à moi et vice-versa, un va-et-vient électrisant
Survolant cette route à travers champs
J'irai avec toi dans ces jours sombres pour mieux voir de l'intérieur
Revivre indéfiniment l'implosion de vie,
Et vivre à l'infini
dimanche 20 septembre 2009
Le pubis de l'oiseau
Je glisse de l'éveil et l'ailleurs s'ouvre. Pour fuir les contraintes de mon corps, je m'égare faisant fi du gouffre. Toujours cet instinct d'équilibre, une compensation naturelle nécessaire pour ne pas croupir dans l'ombre et ne mourir qu'en songe. Les images ainsi créées à partir de sensations et d'obligations traduisent une interprétation à parfaire.
Ce que l'on devient, ce qui nous a marqué, ce qui s'en est construit, tout simplement nous suit. De ces bagages qui nous ralentissent et qui peuvent nous immobiliser ensuite, je retiens le tout pour mien peu importe les risques, je retiens le tout pour mieux apprivoiser la suite.
Des valises de responsabilités, des sacs à dos de blessures, des baluchons de rêves et des gourdes d'images troubles ou limpides; des sachets de rires à n'en plus finir, des malles de souvenirs. De quoi le croupion s'alourdir. Je m'impose une trève, je me déleste de ma peine.
Je ne vois pas le chemin. Il se découvre au quotidien. Je traîne ma besace, parfois fière, parfois sans grâce, et j'avance en stagnant sur place à certains endroits hypocritement malsains. L'amour des miens, ceux de ma race, souffle cependant mes voiles et dans mes trébuchements épars me soutient. Je reprends la tâche.
En observant l'oiseau en vol, on le voit brindille au bec pour la construction de son nid, on le voit boue en pinces pour solidifier son trésor, on le voit régurgiter pour nourrir ses petits. Sinon, quels sont ses bagages?
Le pubis de l'oiseau est à nu la plupart du temps. Et il vole, il mange, il chante. Léger.
Image: "Fallen feather" par Muamer sur www.deviantart.com
vendredi 31 juillet 2009
Inspiration/Expiation
Ici et là, éparses
Image : "Redemption" by Diablozz on http://www.deviantart.com/
mardi 21 juillet 2009
Aujourd'hui
J'y arrive.
Le corps en connivence pour le plaisir, cependant somnole sur les possibles; ces zones volontairement grisées que sont le destin et l'avenir, j'apprends à en faire fi pour alléger et en profiter.
Au présent.
J'ai le coeur en camomille, apaisé et fleuri. Mon oeil reluit et se brouille, selon l'émoi en cause, et ma bouche s'assoiffe et se mouille à la pensée de souvenirs déjà inscrits.
Aujourd'hui.
J'y arrive au présent aujourd'hui.
mercredi 15 juillet 2009
Le contrat
J'adore quand ce liquide réchauffe et brûle ma langue et ma gorge. À petites gorgées, j'apprécie. Je me remets en tête les détails importants, mise en place du personnage, et j'attends en m'appropriant l'endroit. Pas beaucoup de femmes seules dans cet établissement. Je détonne un peu mais ça ne fera qu'accentuer le sentiment de conquête du prédateur. Je sais que dans les yeux de ces hommes qui jettent un regard furtif dans ma direction, profitant d'une distraction de leur compagne, ou des esseulés qui se permettent carrément une évaluation visuelle, j'apparais comme une biche sur le bord de l'affolement tout en dégageant une féminité débordante de promesses et d'assurance de plaisirs. Trop facile. Z'avez pas idée.
Bon le voilà qui arrive. Quelques banalités échangées, on passe à l'action, après un caprice d'un 2e whiskey, pour moi, bien sûr sur son compte.
Une autre scène, l'ambiance se transforme. C'est comme si en changeant de décor, la dynamique et la couleur des personnages se présentaient sous une autre lumière. La vraie vie dans son implacable vérité. J'aime, ça me ramène les pieds sur terre et me rappelle les raisons pour lesquelles je m'évade.
Dans un premier élan il explore la résistance et tâte la latitude en profitant de l'ombre d'une ruelle quelconque, assez soudainement. J'apprécie l'audace. Bon "move". Ce sera peut-être intéressant finalement.
Dans un chez lui plutôt dénudé, il s'expose rapidement après un autre baiser assez mouillé et fouillé. J'suis allumée. Je me perds dans le jeu du désir. Il reconnaît mon abandon. Pause imposée de lui. Mmmmm...oui; il s'y connaît. J'anticipe alors.
Subtil dans sa perversion, j'ai appris tout ce qu'on peut faire avec une bouteille de "grappa", à partir de son état plein à la sortie du congélateur, dans l'unicité et le partage ludique du liquide, dans la bouche, sur le corps et dans la tête, jusqu'à son utilisation dans un coin de la chambre, en m'appuyant et m'aidant de mes mains sur les murs, pour cette image dictée provenant de ses fantasmes fouillés.
Je réponds aux ordres et il tient la corde. Dans un état non plus second mais en tierce et en juxtaposition, je participe et me plie à ses jeux avec ces drôles d'objets, ses jouets; certains contrôlés à distance, d'autres illuminés, et quelques uns auxquels il a pu trouver d'intéressantes utilités. Que de surprenantes sensations, la découverte extrême dans le sexe sans limitations!
Pour ces trois heures, je ne peux nier le plaisir éprouvé; malgré mon laisser-aller j'étais en apprentissage et j'ai pu apprécier. Mais pas le décor anonyme et insipide, qui par moments, dans la lumière froide, me ramenait une lueur de réalité.
Je révise objectivement la soirée. Il a souri, c'est bon signe, j'ai appris en être soumis et il a jouit.
Pas si mal, c'était l'art du pur plaisir, sans amour, qui implique que je conserve mes orgasmes pour moi, sans qu'ils s'en doutent. Ce sont mes règles, mes barricades, mes remparts. Je ne donne pas, je prête, je m'offre mais n'abdique. Je reprends mes effets ici et là épars, effaçant mes traces de cet espace.
Une fois l'homme repu, j'ai pu quitter dans l'ombre et prendre le chemin vers mon nid. Je me sens rapace mais un contentement serein me suit... Je me revois sur la verte falaise, témoin de la puissance de la nature et de l'instinct de survie. Je respire et je vis."
vendredi 10 juillet 2009
Moments
En parallèle.
Tu ne vois pas que je fuis, que je suis ailleurs, que je me pleure. Prisonnière de ce corps en lambeaux de chair, je suis déjà morte sur cette terre. De mon puits sans fond, je peine à voir la lumière, et la couleuvre de venin qui parcoure mes veines me maintient en parallèle dans l'univers. Le destin fait son oeuvre et me cloue, silencieuse. Délicieuse torture et tortueuse morsure, je vis entre parenthèse, invoquant la douleur dans ma misère, blasphémant en couleur pour me satisfaire. Moments qui m'apaisent.
Un temps.
Dans ma danse, je peux voir plus grand que moi, humblement je m'oublie, en retrait de ces égaux émois égoïstes. Et là je fulmine, contre ces ombres imposées, ces zones nécrosées, ces absolus sottement assimilés. Ces fous alimentent la source causant constants conflits, gratifiant gestes gratuits dans une méchanceté méprise émanant des aveugles idéologies....la multitude se cantonne mais à hauteur d'homme, la colère d'autant plus se nourrit.
Un moment.
J'aspire au bonheur, à la douceur et aux délicieux désir d'amour. Et je rie, je rie d'innocence et d'éphémère. Je rie de ces faux moments de vie, de ces vides airs parsemant mes repères. Aspirant et soupirant auprès d'aspirants et de soupirants, lâchement faussés et fauchés dans leurs grâces. Je suis la faux, la fausse, expiant dans la fosse. Un fossé permanent me séparant de mes semblables, je me complais dans la chose et me permets la légèreté dans la pose.
Un instant.
Et là, la soif du colibri m'adoucit. La plus infime manifestation de vie me ramène à l'essentiel, et ainsi revient mon sourire uni. Je reviens dans le présent et me dissous dans le temps. J'apprivoise en permanence, m'adaptant aux conséquences, et je vois le vrai visage de l'indifférence, qui de l'authenticité ne valorise ni n'en quête de préférence. Dès lors il s'agit de jouir et de jouer dans un désir de survivance; je te sais là, je te sais fort, j'ai besoin de toi, de tes bras et de ton allégeance.
Quel présent sublime m'offres-tu!"
dimanche 28 juin 2009
Soft trash
Turmoil by dervius on http://www.deviantart.com/
samedi 13 juin 2009
Attendrissement
samedi 6 juin 2009
Lucidité
Dans ces moments, j'accuse le coup et me retire en moi.
Mieux vaut m'appuyer sur les aléas de la nature pour puiser l'amour à même la beauté sauvage, dont la cruauté m'interpelle et fait du sens, que de me frotter à la nature humaine compartimentée et volage, dont la velléité me querelle et me perce l'âme en permanence.
Prendre conscience de la destinée née de nos choix et de nos attitudes
Perdre en conséquence la vanité des idées et le poids de nos certitudes
Mes haillons ne sont que l'habillage de cette foutue parade
Mes maillons se délestant de cet apanage en façade
Je n'aime pas l'homme mais j'aimerais faire confiance en l'humanité. Peu d'exemples se prêtent pourtant à cette vérité. Oui, pour les femmes de ma vie, qui partagent le pardon et la nécessaire survie. Mais mon coeur sera maintenant blindé. Dans un ultime aveu de liberté.
Lucide et rebelle, je ferai front, je ferai appel
Ils subiront systématiquement l'affront de ma féminité partielle
Avant d'obtenir l'abandon de ma féminité sans fiel
Je saurai dorénavant protéger le trésor
De ces tristes histoires, en espérant conjurer le sort.
vendredi 29 mai 2009
Désir
Telles les pierres de ces temps reculés,
Qui, par frottements inlassables engendrait le feu
Cette étincelle sinueuse et mélodique éclatant de mon milieu
Rostropovitch manoeuvrant mon mouvement,
Ainsi que les arbres dans leur danse offerte au vent
Je veux apaisement dans la friction de ces cordes, de ces ligaments
Grisée dans un abandon intense glissant sur les notes qui s'étirent langoureusement.....
Sa musique caresse mon âme dans un délicat baiser de plume
Atteignant l'essence de la vie et de ce qui pour moi, l'allume
J'offre sans retenue mon moi dans cet élan porté par la musique
Dans une fantaisie d'intentions gourmandes et affamées dans ses caprices
En accord, dans un mouvement adagio pour viola d'amore
Que surgisse le plaisir et le désir dans la salacité
Compose ces airs d'amour et d'émoi
Oui, joue de moi!
Image, "Cello" de Acro sur http://www.déviantart.com/
mardi 26 mai 2009
Résistance biomécanique
Mais l'axe étant à mille lieues de mon milieu qui,
Même en puisant dans les ressource de mes arts mécaniques presqu'épuisés
Succombe sous cet acharnement à trancher mes joints naturels
Je dus tenir compte du temps
Pour mon équilibre en quête de l'inertie salvatrice.
Un corps ne saurait employer un degré de force à surmonter la résistance d'un autre corps, sans en perdre lui-même une quantité égale à celle qu'il y a employée
Je me tus et je dus me tuer.
Pour vaincre.
vendredi 15 mai 2009
Mon mal mot
mardi 12 mai 2009
Premier degré: Mets-le-tigne-pote!
- Y a-t-il du lait dans le frigo? Oui...enfin, je crois.
- Note: Aller à l'épicerie pour du vin, des cigares et du lait avant d'aller les chercher au service de garde. Ramener de l'essence pour le tracteur et la tondeuse.
- Il (Fiston) était pas si pire ce soir, pas de crise, rien de majeur. Les conséquences imposées hier ont porté fruit.
- C'est quoi les rendez-vous cette semaine déjà? Rappeler l'ergo pour l'évaluation de ma Gitane, confirmer le rendez-vous de l'éducatrice du CRDI, Papa s'occupe du rendez-vous pré-opératoire pour Fiston; je crois que c'est tout... Ah oui! Pédago vendredi et férié lundi....j'vais appeler Papa pour savoir s'il veut que je les prenne pour lui éviter d'avoir à prendre congé.
- Il faut que je règle les papiers....ça s'empile. Questionnaire à remplir, rapports des spécialistes à classer, préparer les pictogrammes et les plastifier, réfléchir à l'évolution du système d'émulation et l'adapter
- C'est vrai, il y a la rencontre du groupe de soutien de l'ARATED la semaine prochaine à mettre à l'agenda
- Les 4 chatons sont répartis comme suit: un sur la sécheuse, un dans le lit de mon fils en haut, un sur le divan rouge à l'étage aussi et le plus gros est dissimulé probablement dans la mezzanine de ma chambre; tous ont mangé. Je remplace leur bol d'eau fraîche.
- Le vieux chat est dans mon lit et le chien est dehors; z'ont mangé aussi. Demain je devrais aller marcher dans le bois avec le chien.....ça nous ferait du bien à toutes les deux.
- Merde! J'ai oublié la litière
- Ok...done.
- Les possibilités de repas pour demain soir? On regarde dans le frigo...légumes, protéines, céréales, fruits; ok, on pourra s'organiser.
J'pense que je vais arrêter là; les priorités sont réglées. En majorité.
vendredi 8 mai 2009
The moon lay hidden beneath a cloud
Il me regarde et sourit. J'adore me faire séduire par la musique. Parfait ensemble de voix féminines. Etherals. Fréquences naturelles dans le mille.
"I'll be in your memory. If you die, how am'I to survive?"
" You'll always be in the music surrounding,
In the nature, somewhere nurturing,
Offering a glimmering glimpse in the color of things"
J'ai compris la permanence et les conséquences.
Je serai toujours derrière le nuage.
En transparence.
mercredi 6 mai 2009
Mon nid (Part one)
Une décennie maintenant de mes poussières y sont accumulées. Plus d'un se diront par la distance rebutés, mais plusieurs ont parcouru la route et la suivent encore pour venir s'y apaiser. Cet isolement je le choisis encore, malgré la solitude plus difficile à briser. Ainsi je conserve le choix dans le désir aléatoire de possible grégarité.
Une ouverture sur le Nord Ouest en constitue l'accès; ainsi orienté sur le coucher du soleil, dont les dernières lueurs se faufilent été comme hiver entre les branches des amis-arbres qui les accueillent, le rose, l'orangé et ensuite le bleu profond colorent la fin du jour. À la brunante d'un soir de juin, installé sur l'intime balcon avant camouflé par les lilas odorants, on peut entendre les grenouilles et les engoulevents qui chantent leur histoire d'amour.
J'aime le travail des années qui a permis d'inventer tous ces racoins particuliers d'ambiances et de possibilités.
Le Nord Est, permet un horizon apaisant pour le regard qui peut ainsi se promener à l'aise de champs à forêts jusqu'au clocher du village voisin à une dizaine de kilomètres au loin. Les orages et les couleurs d'arcs-en-ciel en doublés constituent tout un spectacle privilégié quand on peut en humer les odeurs tout en en étant protégé.
Plein Est, le feu se lève en rouge souvent, rappelant les fruits de mes vinaigriers sur lesquels il s'assoit en équilibre un moment dans l'espace fugace de l'inévitable montée.
Le Sud - Sud-Est est l'endroit du rire et des enfants; espace de jeux, de goûters improvisés, et des feux de fin de soirée....c'est l'endroit des confidences, de la proximité, de tous ces signifiants silences peu importe l'origine de leur naissance, soutenant la transparence dans l'authenticité.....Plusieurs matins de mes saisons mais particulièrement mes étés, j'ai pu être témoin du présent, assise à contempler l'explosion de la vie verdoyante vivant de ce côté ...ça fait du bien de se réapproprier son monde au printemps, de réapprivoiser les ombres et de laisser aller le temps....
Voilà un 360 allégé en prémisse, l'esquisse des limites du refuge ceinturant mon nid dans son intimité.
mardi 5 mai 2009
Soft Attak!
dimanche 3 mai 2009
WRONG
samedi 18 avril 2009
Raw! (2)
À pas lents apparents, j'avance dans une brume omniprésente, en tâtant l'avant-scène à la cadence de mes choix omnipotents. Ma musique marginale marbre complaisamment l'abîme des instants, maniant la mise à tout moment. Ronde redondante de railleries ironiques et râles rendus ridicules par répétitions régressives, hilarants dans leur ignorance de l'immense inertie qui accule à coups sûrs.
Je n'ai pas l'humeur chagrine; j'ai l'humeur assassine. Les faux-fuyants et les faux-semblants fournissent suffisamment de substance à la pertinence de mes geignements. Grinçant sans grâce cependant grognant avec panache, je gronde sous une surface de fausse glace. Un cri rauque éloquent et loquace dans sa lancée logorrhéique, telle une furia fugace fulminant dans un rugissement funeste et héroïque, rougissant de sang les paumes tarées des pauvres et piètres pourceaux. La pie-mère en chimère plante le pieu, atteignant la châtaigne affolée du chétif amphisbène, tentant trop tardivement d'échapper au châtiment. Tant pis, telle est mon intolérance quant à la race rapidement rance des sujets qui rançonnent sans se soumettre aux conséquences.
dimanche 12 avril 2009
? ...
Je suis de celle qui affirme l'individualité,
Je suis cette brise dont l'emprise caresse vos armements
mardi 7 avril 2009
Transparence de prière
© Alain Riazuelo /IAP
samedi 21 mars 2009
La visite du vent
Douce singularité. Je succombe à la responsabilité.
D'un coup le vent me lave de la poussière morose, enlevant l'amertume de mon vêtement. Là, maintenant, dans la prose, me faire cadeau de mon présent.
Dans mon lit dans mon nid, je puis jouir de mon senti et jouer dans ma lumière. L'or de mon temps me cédant enfin le temps de me soumettre au vent et lui tendre l'oreille. Je renoue mes sens pour dénouer l'instant, déjouer l'angoisse et réaliser le moment. Le vent me dévoile en mouvant mon autrement.
jeudi 19 mars 2009
Sine qua non
Je ne suis rien mais je suis tout, il s'agit d'en saisir la pertinence
Dans les gestes et les actions, agissons en conséquence
Pour notre monde, entre deux pôles en ambivalences
Puissions-nous améliorer la cohérence de notre discours!
Les tiraillements anodins alimentant la discordance
Ne pourrait-on utiliser cet élan pour soumettre en transparence
L'intérêt de travailler éventuellement en accord de conscience,
Et ainsi secouer l'inconsciente indifférence
Pour assurer la pérénnité de nos jours?
mercredi 18 mars 2009
Stay
"Stay", sur "In the rain" de Sol Invictus.
dimanche 15 mars 2009
Deux?
Y'a plus personne depuis des lunes qui se colle les pieds pour se réchauffer et me caresser
Y'a plus personne depuis des lunes qui me projette dans une continuité d'images communes
Et puis après?
Sans doute me faut-il conserver l'ouverture sans amertume?
Dans ma position marginale, us n'est pas coutume
Cependant, la cardinale rencontre majoritairement esprit de bitume
Voyez, déjà la lecture de ce texte agit en filtre déterminé
Pour fins purement élitistes et réductrices
Ouvrant foi en des possibles éventuellement enluminés
Oui à la transparence, la foi et la réciprocité
Pour construire autrement la nébuleuse dualité.
lundi 9 mars 2009
Brochettes d'images/Images de brochettes
Avant tout, précisons que le reflet ainsi imposé entraîne reconnaissance des traits superficiels de l'intéressée. Faut-il préciser? Le miroir froidement nous renvoie l'image de nos fossés.
Certains préfèrent une alternances de légumes et de carnés, mais rares sont celles assemblées avec génie éclaté. Il arrive parfois que certaines présentent un paradigme intéressant, éloquent dans sa séquence, divertissant de créativité. Ajouter des fruits, des arômes, des fleurs! Et serait-ce trop demander d'être renversée par les couleurs?
Prenons seulement champignons, muscles, poivrons et oignons. L'oignon fait pleurer, le champignon est tendre et aime l'humidité, les poivrons sont colorés, et les muscles sont, ... entraînés. Alors:
Une tête de champignon, le coeur en oignon, le corps en muscles, l'intellect d'un poivron, ...
Une tête musclée, le coeur en champignon, les membres d'un poivron, et l'intellect d'un oignon, ...
Une tête en oignon, le coeur en poivron, le corps en champignon, et l'intellect musclé, ...
Alternatives non reluisantes....mais ajoutons mangue, gingembre, coriandre;
Un peu d'épices et de fruits frais juteux et tendres.
Les sens ainsi soumis à cette savoureuse souveraineté
Une brochette des plus aguichantes active nos papilles aiguisées
Comment résister, dites-moi, à cette exquise brochette en offrande?
Je m'y risque, et y succombe, me repais jusqu'à être apaisée.
samedi 7 mars 2009
Déroute
j'élimine l'excès;
Voilà, c'est fait.
Par gloutonnerie ou par désir avide
J'ai cumulé de stupides et d'infertiles illusions
Dans un remplissage anarchique du vide
Cliché d'un d'un "must" et d'un "fuck" dans ma génération
J'ai pour amie la peur et j'apprivoise sa soeur,
l'angoisse....
J'ai pour envie la douceur mais je reboise mon coeur,
ma paroisse....
Qu'en est-il du besoin d'accomplissement ?
Reprendre maîtrise subitement du volant
Donner un coup pour trouver la route
Et dans les cahotements de la déroute,
Prendre le temps....
Juste prendre le temps.
lundi 2 mars 2009
vendredi 27 février 2009
Valentine
Louanges à celles qui me séduisent et me cajolent, de leurs rires et de leurs coeurs puisqu'ainsi, autant dans les farandoles que les noirceurs, dans les noires peurs,
Gare aux Noires-Soeurs!
Par pur plaisir d'y puiser pensées, je m'épanche paraboliquement pour prouver la puissance des pulsations en diapason.
Respirer son dos et y promener tendrement mon nez. Embrasser ses vertèbres par doublés, de la nuque à ses reins creusés
Doucement y lover ma joue
Dans cette fringale menant aux fesses
Et promener mes doigts fous
Sur cette peau en offrande de découvertes
Elle voulait l'entendre de moi, à haute voix et exactement là.
Devinant son anticipation, j'usai parfaitement du bon ton.
Murmure en souffle chaud; allons:
"Soif.
Dévêtir d'un doigt son velour voilé,
Mon vent survolant son ventre jusqu'à sa voûte,
Volupté en volutes absoutes,
Ajoute au voeu de lascives vérités.
Dis, vague, qui lèche ma rive envoûtée,
Mes montagnes entre tes maintes mains,
En divaguant, tu me dérives au loin?
De mon émoi tout en moiteur tu seras abreuvée."
À vous Mes Valentines 2009! Crapot, Paula, Jo aux yeux bruns, Kérozen, Tootsie, Mademoiselle J, AMJ,....et je dois sûrement en oublié? Oui, TDA aussi. Et Dée par la pensée, la seule que je n'ai vue en février.
Bises et autres cochonneries.
jeudi 26 février 2009
Je Me Moi
J'abonde, j'abhorre, je déborde
Je dénonce, je corromps, je saborde
Me satisfaire? Détail vil et servile
Me taire? Débile et difficile
Me commettre? Intentions puériles
Me soumettre? Simplement inutile
Moi, l'assoiffée du présent perdu dans le néant du firmament
Moi, la girouette inféconde dont la sonde se perd en rondes
Moi, la buse qui refuse l'usure des idées obtuses
Moi, la cynique agnostique qui s'intoxique en vices pathologiques
Moi, la paria dont le carquois rougeoie et flamboie laissant pantois
Je, me, moi. Je suis en colère et j'ai froid.
mardi 24 février 2009
Deuil premier
J'étais fougueuse dans mon charme
Repoussant les limites à outrance
Ignorante des signaux d'alarme
(J'ai pris contact maladroitement avec mon corps)
C'est un nuage qui me portait dans la douceur et la confiance
Me portant au-delà de moi, par amour et persévérance
Tous les possibles semblaient à portée
J'ai sauté et me suis précipitée à me briser
Ces affronts, ces humiliations, ces inquiétantes fascinations
M'enfonçant dans un fond de moi aquiesçante et sans peur
Chaque coup repoussant les limites de l'intime profondeur
Implacablement puissant, parfois subtil et surtout sans pardon
J'ai succombée à un étrange en pays étranger
(J'ai succombée à des étrangers en pays étranges)
Des lunes et des miels suscitant l'éclosion et l'échange
Des dunes de fiel, séduisants bonbons aveuglant la conscience,
Une nuit, et j'ai eu le don de vie en conséquence
J'ai compris que j'étais seule sous une lumière incandescente
J'en ai voulu à mon corps et à mon genre de cette souffrance
(16 semaines...26 ans aujourd'hui)
C'était le premier deuil de l'enfant en moi.
Deuil de l'enfant-moi....deuil du premier enfant de moi
Simultanément.
mardi 17 février 2009
Mon armée défaillante
Ça fait presque 3 ans maintenant que j'ai ces traitements. Oui, une routine mais il y a des conséquences. Déjà, je ne peux plus être "piquée" à certains endroits. Jusqu'à présent, je tolère assez bien le débit et le produit. Mais on sait qu'à la longue, il est souvent nécessaire de réduire la vitesse ou même de changer de produit car le corps devient "irritable" à la réception de cet élément étranger, qui bien que pur et "nettoyé", demeure un produit sanguin, provenant de donneurs. Donneurs Humains. Capice? Important de donner du sang. Beaucoup de mes "ami(e)s" doivent même recevoir du Bénadryl intraveineux avant d'accepter les "soldats". Yen a qui reçoive de la B12 aussi. Je me compte privilégiée, j'ai juste ça, les immunos et en plus, je tolère un débit assez élevé, donc ça prend moins de temps, seulement de 2 à 3 heures.
Parfois, ça me donne de l'énergie dès le retour à la maison. Mais là, pas du tout. Depuis hier, je sais que je lutte contre une infection quelconque. Je me sens crevée. Tout les petits soldats reçus ce matin y passeront. Et on devra renflouer l'armée encore, probablement à vie. Le doc a décidé aujourd'hui d'accélérer le rythme; je passe de "mensuel" à "aux 3 semaines". Changement d'étiquette. Changement de gang. Je ne sais pas si c'est positif. J'espère ne pas développer d'intolérances trop rapidement. J'essaie de prendre ça légèrement. Ce n'est pas toujours évident. J'y vois une certaine poésie dans le combat pour rester en vie grâce au don d'une multitude inconnue.
jeudi 12 février 2009
Cantique du Quantique
"Recueillons-nous auprès des sages,
Des nuances prophétique et des fluides en cascades,
Et des arythmies dans la constance de l'astre.
L'énergie du vide puisée dans ses fluctuations fugaces
Mouvement perpétuel en signe de détresse. Hélas!
Du doublon on ne peut isoler le quartz
Sans que n'interviennent ceux de sa race.
Défiant toutes mesures,
Se structurant de force à la surface et à l'usure,
Les infinis se présentent et sabordent l'apprentissage.
Malgré le confinement, force est de braver l'obstacle
Et alors, il sera permis d'observer la couleur de sa charge!
Ainsi dans l'infiniment petit
Retrouve-t-on l'énergie blanche du groupe uni
Qui ne s'isole qu'avec sacrifice et compromis
Source de cohésion qui permet la Vie?"
mercredi 11 février 2009
Acouphène
"No one's going to take me
aliveTime has come to make things
rightYou and I must fight for our
rightsYou and I must fight to
survive...."Muse, "Knights of Cydonia"
Danse limbique
Ni de personne ni de moi.
En parallèle retraité par instinct dans l'intangible,
Écartée par la vie, je la défie, testant l'infaillible.
Pour le courage, j'ai besoin de Lui.
Lui, ce paradigme de visages en séquence de rêveries
Lui, cet amalgame de paysages en alternance de fantaisies
Des vagues parfois de sable
qui geignent dans mes mouvements
Des vagues parfois de calme
qui jazzent dans mes tourments
Des vagues parfois de flammes
qui giguent dans mes amusements
Il se découvre à la pièce mais de son âme, je n'accède
Le filtre a ses avantages, selon les usages, et j'acquiesce
Et j'aime me perdre dans la transe des premiers instants
En tourbillons terriblement séduisants et gourmands
Ainsi je consomme à tout venant
Pour nourrir ma quête, ....ultimement.
Que voulez-vous, j'ai compris et je surenchéris.
Lui
jeudi 5 février 2009
Un genre de Fable
Ensuite vint le furet. Un père espagnol celui-là, du sang noble de Madrid ayant fuit Franco. Histoire intéressante. Le Furet donc, intelligent, le regard fuyant, un peu angoissé. Noir de yeux et de poils, il m'a réconciliée avec les cordes, qui m'étaient si chères auparavant. Violoncelle, piano et guitare se partageaient les moments. Évidemment, c'était aussi l'époque des Cure, Smith et cie. Et quel amour des livres! Avec le Furet j'ai pu évoluer culturellement. Ce genre de soirée avec des lettrés snobinards philosophant....tiens, la chanson de Boris Vian s'y prête très bien. Vous savez? "J'suis snob...", blabla. Mais il m'a mordu à la fin. Ça s'est terminé plutôt sèchement.
Le Poulet est arrivé comme une surprise et il y sera longtemps, c'est le père de mes enfants. Oubliez les oeufs de poule, ils sont infertiles. Non, ça n'implique pas nécessairement que je suis la poule mais je parlais d'eux, des oeufs. Par contre, peut-être à cette époque étais-je une poule. Une rouquine-poule avec un tablier. Bref, le Poulet sera toujours présent dans mon assiette. Vous comprenez ce que je veux dire. Avec lui, c'est ma période underground-industrielle anglaise. Toute la gang de World Serpent (cie de distribution géniale mais défunte aujourd'hui, oh zut!), de la clique de David Tibet, Tony Wakeford...etc. À Poulet pour toujours!
Une accalmie ensuite pour un temps. J'ai connu certaines espèces qui n'ont fait que passer, j'ai même pas à les nommer, manque de détails et d'impact.
Vint le Loup. Pour lequel aussi j'aurai toujours de l'affection et c'est réciproque, il me l'a dit. Il va bien aujourd'hui, il est en amour, je suis contente pour lui. Il m'a appris à cesser de lutter contre ma créativité. C'est beaucoup.
Un autre Chat ensuite. Un autre blond; pourtant, j'suis vraiment pas fana des blonds. Un chat mature et habile de ces X doigts. Un des rares qui a su me reconnaître. Mais je n'étais pas prête. En musique, rien de nouveau. Cependant, en cheminement sur soi, ça valait le coup. Pendant la période de ce Chat, j'ai fréquenté aussi la Loutre et le Vautour. La Loutre, c'était trop "crème fouettée", pas capable à long terme, j'suis pas très dessert. Le Vautour par contre, ouf! Ça mange tout ces rapaces là! Presque vampirique, "on the edge" sur tout, tout le temps. Mais j'ai su vaincre et fuir. À noter, ya pas rien de nouveau du côté musical encore jusqu'ici. À part peut-être une Taupe rasée qui a introduit quelques populaires et intéressantes nouveautés .
Et là, je suis tombée dans un piège. Un félin quelconque. Le Lion? Peut-être pour l'aspect "juste pour soi", la confiance qui frôle la suffisance extrême en plus d'être doué de persuasion non-saine. Me suis fait avoir. Mais je le sais et j'ai appris; c'est ce qui compte. Faut être capable d'humilité et d'admettre la défaite. Franchement, rien de musical en plus pi j'ai rien vu.
Par la suite, ...ben, je vous raconterai. Faut que je digère l'automne. Je me surprends à en apprécier le fait. Et j'ai toujours autour de moi l'amitié et l'amour de l'Ours (2 ans et demi déjà!), du Raton (2 ans aussi! Bon j'arrête de compter), du Loup, du Corbeau récemment, et j'en oublie certainement.
J'ai pas envie d'aller au zoo, vous comprenez?
dimanche 1 février 2009
Qui suis-je?
je flotte dans le flot.
Je n'ai pas de prétention,
j'évacue en mots.
J'écris.
Je ne suis pas que discours.
Je ne suis pas que lectrice.
Je ne suis pas qu'écrits.
J'existe.
mercredi 28 janvier 2009
Survivant
Petit homme. Je me réconcilie avec l'idée que tu ne viennes pas de moi, de mon corps; je tente de comprendre tes colères et tes humeurs en y mettant beaucoup d'efforts; parfois maladroitement je trébuche et j'échoue, mais les victoires n'en sont que plus douces. J'ai choisi de te guider et on a appris à s'aimer. Tu me montres la route au-delà, à devenir plus grande moi, inconditionnellement.
Petit homme. Je suis la figure maternelle qui pour toi signifie l'abandon. Je sais. Et pour toi je l'accepte même si j'en souffre. Malgré tes efforts à constamment mettre à l'épreuve mon amour, tes crises et ton opposition ne réussissent pas à réduire mon implication. Plus tard, j'espère et je rêve de rire du long chemin près du gouffre, sur lequel nous aurons toi et moi, réussi à construire un pont.
Petit homme. Tu poses maintenant des questions, mais comment te raconter sans confirmer que oui, elle t'a abandonné? Tu cherches ton histoire, mais l'introduction et le premier chapitre ont été égarés, subsistant peut-être en mots épars, ici et là-bas, dans quelques mémoires. Bientôt, je te présenterai ta boîte aux trésors dans laquelle j'ai conservé des morceaux de souvenirs qui reposent; on tentera ensemble de les recoller, pour solidifier les bases de ton monde.
Petit homme. Mon désir est que tu deviennes, un peu grâce à moi, le grand homme que je perçois en toi. Toi, le survivant.
mardi 27 janvier 2009
Dans l'univers sonore de Perséphone
- The moon lay hidden beneath a cloud
- Death in June
- The legendary Pink Dots / Edward Ka-spel
- And also the trees
- Nature and Organization
- Sol Invictus
- L'Orchestre noir
- Raison d'être
- That Summer
- In the Nursery
- Hybrid/Yasnaïa
- Sixth Comm Mother Destruction
- Arvo Pärt
- Current '93
- Filter
- Dead can dance
- Killing Joke
- Peter Hammill
- Massive Attack
- Anonymous 4 (Voices of light)
- Keane
- Niyaz
- Linkin Park
- Tool
- Missy Elliott
- Sinnead O'Connor
- Björk
- Nine inch Nails
- Muse
- Tom Waits
- Beast
- Groove Armada
- Shostakovitch
- Mozart
- Schubert
- Bach
- Rachmaninov
- Satie
- Bartòk
....à suivre....
jeudi 22 janvier 2009
Plus rien à perdre
Tu étais là, dans ces moments. Multiples visages, en procuration.
Étrangement, la séquence possède ses propres combinaisons, que je tente d'élucider, en vain. Le travail d'équipe intervient. Vive la quête du divin, en espoirs vides et contraints!
Tu me troubles. Je roule, divague et me noie dans l'impertinente cascade de tes aveux suaves. Quelle proie n'eut autant d'abandon, quelle proie n'eut autant d'abnégation!
Tu m'as barbelée. Je quête, je tremble et je m'absous. L'équilibre factice en apprentissage, la vie suit son cours, et je joue.
dimanche 18 janvier 2009
Apprendre
vendredi 16 janvier 2009
Proie ou Prédateur?
15 heures de route toute en droiture; je me permets pour tuer le temps, de faire dévier ma voiture. Je veux dérailler, je veux me perdre; je veux heurter et éprouver l'extrême.
15 ans de nuages et de beauté, anéantis dans un craquement de l'arbre; je schubertise à m'étouffer, à fond "Death and the Maiden" dans l'âme.
Feignant le sommeil, je séduis et m'abandonne. L'étranger à mes côtés sue, s'émeut et d'audace se surprend sûrement. La paume hésitante, timide dans son rythme, prend de l'assurance, outillée de ses doigts curieux et fouineurs, en touchés volant volés. Des mains qui s'interrogent en tâtant la chair, au gré des mouvements, des questions qui fusent et le parcours s'effectue, ponctué d'accords à mesures en murmures.
Mais un témoin n'est dupe, il voit le piètre stratagème du furoncle d'homme, tout pâle et visqueux dans son essoufflement immonde; devinant le piège de l'ingénue enfant, d'un signe le témoin bienveillant incite à cesser les amusements. Quelle victoire de constater l'étonnement du suant qui croyait sa victime endormie profondément.
Le réveil soudain le prive du plaisir ultime de son égarement...il comprend trop tard et tente de dissimuler son désarroi.
....moi de rire et de me complaire, cherchant refuge maintenant auprès de l'ange complaisant qui m'apprît la légèreté du soi, le contentement du présent, la folie bienheureuse en complément.
J'avais 15 ans."
jeudi 15 janvier 2009
Gaza
Ici et au loin, entre les hommes sur ce monde.
Qui est mon seul monde.
Et si on n'avait pas encore compris ce qu'est le véritable amour? Saura-t-on un jour?
Tout part de soi, aimons à n'en plus finir pour contrer l'infâme, séduire les âmes et ultimement abandonner les armes.
lundi 12 janvier 2009
The moon lay hidden beneath a cloud
vendredi 9 janvier 2009
Baiser d'hiver
"Des retrouvailles réconfortantes et tendres, dans la noirceur humide et froide remplie d'étoiles. Se tenir le coeur et la main sans toucher, les yeux au ciel et parfois fermés, par recueillement et imprégnation du moment. Un désert blanc tout autour, lourd de son silence sourd, suspend l'instant. Seuls les craquements subits de son eau glacée qui, parcourant la moelle, ramènent à la conscience la précarité de notre sécurité.
Carpe Diem.
Notre musique simple et sans détour, s'intègre et s'accorde bien dans ce monde de blanc et de noir. Les couleurs franches de nos intervalles enrichissent cette parcelle d'éternité dont nous sommes témoins privilégiés.
Se laissant choir dans les bras de neige, on se respire et on se câline du nez, le givre qui couvre son velours masculin dans la banlieue de sa bouche, fond sous mes lèvres revenues d'exil. Comme un sorbet de plaisir en cadeau menant au voyage près des frontières amies. Une chaleur douce et immigrante provoque une tendresse mouillée, attentionnée et lente, toute à son aise dans ce baiser en territoire connu et laissé inoccupé. Demande d'asile en échange affectionné; un refuge temporaire pour la réciprocité de nos hivers."
vendredi 2 janvier 2009
Autoportrait ; version L
jeudi 1 janvier 2009
Hiberner: Day One
Ça semble se présenter tel un fait divers. Pourtant non. Les racines restent à parfaire. L'avant-bras sur le front maintenant accueillant la brise d'instinct, on laisse s'allumer les aguets. Les vrais. Les feux qui comptent et non ceux qui comblent et consumment quelconque vide coque.
Les méprises se présentent en foule cacophonique et fuguent l'interprétation. En vain.
Métamorphoses des données primitives qui se dévoilent alors en éclaireurs dans l'étroit passage de la conscience.
D'accord. J'y suis. Je suis.
Voguer sur les forces de la source de la rivière de vie.