samedi 7 mars 2009

Déroute

Des prénoms à n'en plus finir....des pertes de temps sans soupirs
j'élimine l'excès;
Voilà, c'est fait.

Par gloutonnerie ou par désir avide
J'ai cumulé de stupides et d'infertiles illusions
Dans un remplissage anarchique du vide
Cliché d'un d'un "must" et d'un "fuck" dans ma génération

J'ai pour amie la peur et j'apprivoise sa soeur,
l'angoisse....
J'ai pour envie la douceur mais je reboise mon coeur,
ma paroisse....

Qu'en est-il du besoin d'accomplissement ?
Reprendre maîtrise subitement du volant
Donner un coup pour trouver la route
Et dans les cahotements de la déroute,
Prendre le temps....
Juste prendre le temps.

12 commentaires:

White a dit…

Ce texte me rejoint beaucoup et quelle jolie plume.

Le fameux vide résulte de l'impossibilité d'étancher complètement et de façon définitive sa soif de grandeur. Plus on en cherche la cause, plus le vide grandit, nourissant l'angoisse.

Renart Léveillé a dit…

Déroutant, en effet... ;)

Unknown a dit…

Musique et image... J'aime beaucoup !

LoupDeVille a dit…

Déoute ou des routes
Tes chemins
Tes choix de vie

Daud Avendauth a dit…

L'instinct de vie en point d'interrogation de la condition humaine.

La perte des sens à la quête d'un sens entêtant, asymptotique au non-sens.

Le coma étourdissant à l'effrayante conscience avant l'éveil au-delà d'un temps suspendu.

Yugurta a dit…

Troubadour amendé pour excés de tristesse, je traquais cette reine qui embrasse les coeurs, La Peur et sa soeur embrasant les rêves de doutes...

Pour en finir dans la joie !

Et je découvre ICI qu'elle vivent à demeure, choyées et blanchies...

Le geste s'accomplit dans sa retenue, s'épanouit de son intention et le temps se suspend à ce fameux "volant" tel l'épervier à sa proie...

Perséphone a dit…

Appartement2: Je crois que tu donnes une bonne explication. J'y réfléchis encore. Tu es le bienvenu ici! Merci!

Renart: *clin d'oeil*, en effet. Bienvenu chez moi.

Dominique: Merci! xx

LoupdeVille: Oui, c'est une piste de réponse. T'as toujours cette façon de ramener à l'essentiel toi on dirait. ;-)

Daud: Exactement! Tes mots résonnent dans mes fréquences.

Yugurta: Toi et tes dentelles! Mais j'en suis "addicted" et tu me gâtes....on est maintenant techno chez toi? J'attends toujours ce texte dédié... ;-)

Renart Léveillé a dit…

Je m'étais trempé l'oeil souvent, mais pas encore les pattes, en effet!

Yugurta a dit…

Ton billet est en ligne depuis le 18 Fèvrier.
Depuis, j'attends ta "Ghérisson" pour écrire...
Mais bon puisque, semble-t-il, "Les maléfices du doute" n'est pas à Ta Hauteur.. Vu qu'on a 2 jours fériés (Vive le 1/3 monde !), que j'ai ta dérogation (Hourra ! T revenue !)... Eh Ben, je vais faire un effort pour te tisser un autre tapis exclusif...
Disons qu'il s'intitulera " Pour vendre, dis 13"...

Perséphone a dit…

Renart: tu te trompes-l'oeil ou tu te trempais l'oeil?...hihih...j'en suis fort aise, de tes pattes, peu importe.

Yugurta: alors je dis "13" ;-)

Renart Léveillé a dit…

Trempais, trempais!

Anonyme a dit…

Prendre le temps...
Besoin d'accomplissement.
Éliminer l'excès.

On va bien finir par trouver nos petites routes de campagne qui nous plaisent. Ou la clé des champs!