Je paresse et me prélasse, prétextant faiblesse passagère. Je sais pourtant le constat de permanence qui pend patent de la pathologie persistante de mon état. Pernicieux et pieux mensonge permettant la pure légèreté de la pensée et exécuter précisément la poussée positive repoussant la pression pour prendre position parfois passable et peu sage mais s'en foutre pertinemment. Prioriser la transition et accepter le sort qui place l'écart, peu importe.
Douce singularité. Je succombe à la responsabilité.
D'un coup le vent me lave de la poussière morose, enlevant l'amertume de mon vêtement. Là, maintenant, dans la prose, me faire cadeau de mon présent.
Dans mon lit dans mon nid, je puis jouir de mon senti et jouer dans ma lumière. L'or de mon temps me cédant enfin le temps de me soumettre au vent et lui tendre l'oreille. Je renoue mes sens pour dénouer l'instant, déjouer l'angoisse et réaliser le moment. Le vent me dévoile en mouvant mon autrement.
samedi 21 mars 2009
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7 commentaires:
Souffle, chante, siffle et vente, Ô masse translucide dessinée par la buée et si vite en volées éparse... Comparse que je vois complice d'un renouveau reniant l'accessoire pour renouer, à Ta façon, avec l'Ancien.
Ebullition qui répudie le lest de l'érudition en une joviale adhésion au club flottant des "sapeurs sans peur" !
''Dans mon lit dans mon nid, je puis jouir de mon senti et jouer dans ma lumière.''
Masturbation de procrastination ?
Vilaine
"Je paresse et me prélasse, prétextant faiblesse passagère" ... Telle une allitération qui siffle. Andromaque est jalouse. Mais Racine la consolera !
D'ailleurs ton texte est un hymne à cette figure de style. Remarquable !
Quelques passages encore pour le plaisir !
"la poussée positive repoussant la pression pour prendre position parfois passable et peu sage"
"Douce singularité. Je succombe à la responsabilité.
"
Merci
Bien à toi
al.
Yugurta: j'hésite entre l'affront ou le rire. Ainsi donc, je décide, sur mon front je déride.
A2: "...je puis jouer de mon senti et jouir dans ma lumière." Je dirais, masturbation tout court. ;-)
Archibald: mais bien sûr que j'allitère! J'adore jouer dans l'évocation sensorielle. Merci de votre visite, vous êtes le bienvenu chez moi.
Comme un coup de vent
Un vent de printemps
à pas de loup
des pas tout doux
Je viens chez vous
Te laisser un petit " coucou "
"Le vent me dévoile en mouvant mon autrement". Comme le temps.
J'aime beaucoup ce texte frais et lumineux Perséphone. Ça sent le printemps!
loupdeville: Que c'est joli! Les pas tout doux du loup....louvoient vers moi à ton bon vouloir, je te gratterai le cou!
ardente: oui, t'as bien saisi...il arrive ce printemps. Merci!
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