mercredi 11 novembre 2009

Question

C'est toujours un brouillon. Des tentatives d'exploration. Condamnée aux limitations du vaisseau, la vie tente en espoirs latents, en tâtant les possibles et projetant des rêves tentaculaires à tout venant. Des caresses aléatoires pour signifier l'abandon possible, mais des gestes giflant les girons gris d'arrogance, ignorants des simples convenances.
Ainsi.
L'image. La musique. L'ambiance et l'interprétation. Détails magnifiques quand pris en considération. Parant par pur plaisir ces moments si précieux et rares. La prise de conscience parallèle au "lâcher prise" ainsi que l'appropriation du présent dans le temps ne peuvent qu'ancrer les fossiles permanents du souvenir.
Alors.
Le pouvoir réside dans l'avenir. Le "à venir". Une question d'attitude. Je choisis de m'ouvrir (on pourrait se questionner sur la valeur du "choix"). Mais agir demeure la seule issue, accepter malgré l'incertitude. Créer l'esquisse à chaque instant et recevoir l'inéluctable réel dans sa vérité froide et fatale. N'est-ce pas là preuve d'une certaine science?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

« Le pouvoir réside dans l'avenir », j'aime beaucoup !!!

ET pour répondre à la question finale, d'une certaine science, je ne sais pas, mais c'est la vie ;)

23

Perséphone a dit…

23: Oui bien sûr, c'est la vie! Mais pour reprendre les mots du nouvel ami Occidere, on doit s'éveiller/se réveiller pour tenter de percevoir notre vérité. Et ça, je crois que c'est une science en soi.