jeudi 12 février 2009

Cantique du Quantique

Penchant la tête pour l'image de dévotion, le dessein profond étant de bien orienter l'axe de réception, j'accède à une fissure dans l'enveloppe de la création.
Je patine et modèle, plasticité synaptique en exploration.

"Recueillons-nous auprès des sages,
Des nuances prophétique et des fluides en cascades,
Et des arythmies dans la constance de l'astre.
L'énergie du vide puisée dans ses fluctuations fugaces
Mouvement perpétuel en signe de détresse. Hélas!
Du doublon on ne peut isoler le quartz
Sans que n'interviennent ceux de sa race.

Défiant toutes mesures,
Se structurant de force à la surface et à l'usure,

Les infinis se présentent et sabordent l'apprentissage.
Malgré le confinement, force est de braver l'obstacle
Et alors, il sera permis d'observer la couleur de sa charge!


Ainsi dans l'infiniment petit
Retrouve-t-on l'énergie blanche du groupe uni
Qui ne s'isole qu'avec sacrifice et compromis
Source de cohésion qui permet la Vie?"

6 commentaires:

Anonyme a dit…

La poétique de la physique :)

Perséphone a dit…

Oh mais je croyais parler de sexe! Surtout que c'est le billet #69! Fait du bien de déconner parfois....bises à toi ma fée xxx.

Âme Tourmentée a dit…

Sensuellement scientifique!

Ouf, ton talent m'époustoufflera toujours!

-xxx-

Anonyme a dit…

Il m'arrive aussi parfois de croire parler de sexe mais l'œil de la lecture s'approprie le texte pour y voir des histoires ou de l'amour ou de tout voire rien... j'aime ces regards nouveaux qui font autant de bien qu'un délire.

Yugurta a dit…

Unicité de la citation à vivement comparaître, complainte d'un loup phoque forgeant son rire dans l'ivoire de ton soupir, qu'as tu donc défait, Reine de la synapse libellée en syllabes ?
Voîlà sur ta requête réunies en ton anneau toutes ces solitudes illuminant chacune leur sol...
Le sablier en suspens, la politesse en partage, tes sourires mériteraient d'être embaumés Toi qui n'acquiesce pas à les emballer.
Te lire m'expire, normal que je te dédie mon prochain billet.
Titre coulé d'airain sur un texte bronzé le 18 à venir : "Les maléfices du doute"... Only 4 U

Perséphone a dit…

Âme: Merci! xxx

Daud: En fait, je m'amusais à lire sur le sujet et j'ai voulu jouer. Effectivement, ma propre relecture par la suite m'a donné cet autre angle plus sensuel. Quel délire!

Yugurta: Vous me gâtez! Vivement le 18 alors ;-)