mardi 6 octobre 2009

Opus à la pastorale

Je connais bien ces chemins bordés de maïs, croissant croix vers le soleil
Ça chante, ça vente, et il n'y a pas si longtemps, bien avant la moisson de l'orge, Comme des sentiments en vagues blondes qui ondoient
J'ai reçu le soleil plein Est de tes yeux, souriant
Depuis je gambade
Dans ces moments entre les deux, je souffle aux amis des clins-d'oeils d'artifice .... m'imaginant l'odeur des champs d'asphodèles et de mélisses

Dans notre paysage, entre ta campagne et la mienne
soustraire les "notions" agricoles apprises de La Mère, enfin laisser parler la terre
J'ai envie de toi en contact au sol, toi sous moi
De toi à moi et vice-versa, un va-et-vient électrisant
Survolant cette route à travers champs

J'irai avec toi dans ces jours sombres pour mieux voir de l'intérieur
Revivre indéfiniment l'implosion de vie,
Et vivre à l'infini

2 commentaires:

Âme Tourmentée a dit…

Vivre à l'infini, ne serait-ce pour valser un instant, sur un nuage de bonheur intemporel.....

Superbe texte, comme toujours, belle poétesse...
-xxx-

Perséphone a dit…

Merci Âme. Oui, ces moments saisissables qui pourraient passer dans l'ombre si ce n'était de la suspension du temps, dans un regard, une réflexion.