dimanche 15 mars 2009

Deux?

Y'a plus personne depuis des lunes qui me regarde m'endormir et m'assoupir
Y'a plus personne depuis des lunes qui se colle les pieds pour se réchauffer et me caresser
Y'a plus personne depuis des lunes qui me projette dans une continuité d'images communes

Et puis après?
Sans doute me faut-il conserver l'ouverture sans amertume?

Dans ma position marginale, us n'est pas coutume
Cependant, la cardinale rencontre majoritairement esprit de bitume
Voyez, déjà la lecture de ce texte agit en filtre déterminé
Pour fins purement élitistes et réductrices
Ouvrant foi en des possibles éventuellement enluminés

Oui à la transparence, la foi et la réciprocité
Pour construire autrement la nébuleuse dualité.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est tellement beau! C'est pas très original comme commentaire, mais c'est l'effet que ça m'a fait, je suis touché!

Perséphone a dit…

Regardezlamusique: merci pour le commentaire...mais à la relecture, de mon côté, je ne sais pas si c'est beau finalement. Ça laisse un goût plutôt amer. Et j'ai pas envie du cynisme qui se dessine.

Perséphone a dit…

regardezlamusique: MFl, j'suis contente de tes mots ici. Ta visite me fait plaisir.

Daud Avendauth a dit…

La beauté des mots posés sur cette absence transcende la peine qu'ils évoquent.

Anonyme a dit…

Beau texte qui en dit long sur la peine qui te traverse . Après la pluie viens l`arc- en - ciel.

Anonyme a dit…

Quand la présente est absente où l’absence est présente, absente-toi de cette présence. Mieux être seule présente qu’à deux, absents.

Anonyme a dit…

après les lunes, un jour le soleil
après les lunes, une nuit pure étoilée
un jour, les lunes, tu ne les verras plus, tu seras dessus...

Perséphone a dit…

Daud: simplement merci.

Coeur débordant: oui, l'arc-en-ciel...je sais. Ce sera celui de l'unicité je crois. T'es le bienvenu chez moi.

Anonyme: oui, ça se dessine dans ce sens. T'es le bienvenu chez moi aussi. ;-)

Logodopaminé: alors de la lune je pourrai observer le bonheur de ceux que j'aime.