Je vous donnerais mes silences, vous ne sauriez qu'en faire. Vous êtes à des lieux de vous douter de ma violence avoisinant l'enfer. Le trouble, le rouge, le flou tordu, criant à pleins poumons malgré l'absence d'atmosphère, dans un vide éperdu révélant l'envers à ceux qui peuvent y voir sans lumière. L'envers de la chair et en permanence, en extraire le pus, le mauvais, le ver...
Sinueusement marbrée de glauque en travers, j'aspire en nourriture votre air, m'abreuvant sans satiété et latente, en apparence clémente mais vous n'en devinez l'angle pervers. Rejet abject, d'un pouvoir amer, je ferme les yeux et détruis cet univers.
Photo:
© Alain Riazuelo /IAP
© Alain Riazuelo /IAP
6 commentaires:
Rythmant une musique corporelle
Entre pauses indicibles
Et soupirs sensibles
J'écoute le silence des mots rebelles
Sinueusement magnifique.
Les vers tuent-ils ? Dissimuleraient-ils d'autres vertus anaérobies insoupçonnées ?
L'air-hameçon maçonne la voie vers ces êtres en une rampe colimaçonne qui n'a d'interdit que le sens.
Heureux de te relire...
Daud: Même si je ne commente pas, je te lis et malgré la distance, tes mots me transportent. Toujours.
Vincent: Tu le vois aussi le serpent hein? Celui qui est à l'origine, au début. J'suis vraiment fascinée par les trous noirs, en plus. J'adore cette photo!
Yugurta: Toi mon Aladin Masqué, tu l'as vu. Contente que tu sois encore là à me lire ;)
Bonjour,
les silences chantent
le transports des histoires,
de notre vie
qui est l'air sur une étoile à neutron.
Versions célestes
Gracias Version Célestes!
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