Ceinturé par des épineux protecteurs et des feuillus divers sur trois côtés, témoin de tant d'amour et d'autant de souffrance, il avait déjà une histoire quand je l'ai trouvé.
Une décennie maintenant de mes poussières y sont accumulées. Plus d'un se diront par la distance rebutés, mais plusieurs ont parcouru la route et la suivent encore pour venir s'y apaiser. Cet isolement je le choisis encore, malgré la solitude plus difficile à briser. Ainsi je conserve le choix dans le désir aléatoire de possible grégarité.
Une ouverture sur le Nord Ouest en constitue l'accès; ainsi orienté sur le coucher du soleil, dont les dernières lueurs se faufilent été comme hiver entre les branches des amis-arbres qui les accueillent, le rose, l'orangé et ensuite le bleu profond colorent la fin du jour. À la brunante d'un soir de juin, installé sur l'intime balcon avant camouflé par les lilas odorants, on peut entendre les grenouilles et les engoulevents qui chantent leur histoire d'amour.
J'aime le travail des années qui a permis d'inventer tous ces racoins particuliers d'ambiances et de possibilités.
Le Nord Est, permet un horizon apaisant pour le regard qui peut ainsi se promener à l'aise de champs à forêts jusqu'au clocher du village voisin à une dizaine de kilomètres au loin. Les orages et les couleurs d'arcs-en-ciel en doublés constituent tout un spectacle privilégié quand on peut en humer les odeurs tout en en étant protégé.
Plein Est, le feu se lève en rouge souvent, rappelant les fruits de mes vinaigriers sur lesquels il s'assoit en équilibre un moment dans l'espace fugace de l'inévitable montée.
Le Sud - Sud-Est est l'endroit du rire et des enfants; espace de jeux, de goûters improvisés, et des feux de fin de soirée....c'est l'endroit des confidences, de la proximité, de tous ces signifiants silences peu importe l'origine de leur naissance, soutenant la transparence dans l'authenticité.....Plusieurs matins de mes saisons mais particulièrement mes étés, j'ai pu être témoin du présent, assise à contempler l'explosion de la vie verdoyante vivant de ce côté ...ça fait du bien de se réapproprier son monde au printemps, de réapprivoiser les ombres et de laisser aller le temps....
Voilà un 360 allégé en prémisse, l'esquisse des limites du refuge ceinturant mon nid dans son intimité.
Une décennie maintenant de mes poussières y sont accumulées. Plus d'un se diront par la distance rebutés, mais plusieurs ont parcouru la route et la suivent encore pour venir s'y apaiser. Cet isolement je le choisis encore, malgré la solitude plus difficile à briser. Ainsi je conserve le choix dans le désir aléatoire de possible grégarité.
Une ouverture sur le Nord Ouest en constitue l'accès; ainsi orienté sur le coucher du soleil, dont les dernières lueurs se faufilent été comme hiver entre les branches des amis-arbres qui les accueillent, le rose, l'orangé et ensuite le bleu profond colorent la fin du jour. À la brunante d'un soir de juin, installé sur l'intime balcon avant camouflé par les lilas odorants, on peut entendre les grenouilles et les engoulevents qui chantent leur histoire d'amour.
J'aime le travail des années qui a permis d'inventer tous ces racoins particuliers d'ambiances et de possibilités.
Le Nord Est, permet un horizon apaisant pour le regard qui peut ainsi se promener à l'aise de champs à forêts jusqu'au clocher du village voisin à une dizaine de kilomètres au loin. Les orages et les couleurs d'arcs-en-ciel en doublés constituent tout un spectacle privilégié quand on peut en humer les odeurs tout en en étant protégé.
Plein Est, le feu se lève en rouge souvent, rappelant les fruits de mes vinaigriers sur lesquels il s'assoit en équilibre un moment dans l'espace fugace de l'inévitable montée.
Le Sud - Sud-Est est l'endroit du rire et des enfants; espace de jeux, de goûters improvisés, et des feux de fin de soirée....c'est l'endroit des confidences, de la proximité, de tous ces signifiants silences peu importe l'origine de leur naissance, soutenant la transparence dans l'authenticité.....Plusieurs matins de mes saisons mais particulièrement mes étés, j'ai pu être témoin du présent, assise à contempler l'explosion de la vie verdoyante vivant de ce côté ...ça fait du bien de se réapproprier son monde au printemps, de réapprivoiser les ombres et de laisser aller le temps....
Voilà un 360 allégé en prémisse, l'esquisse des limites du refuge ceinturant mon nid dans son intimité.
3 commentaires:
Le lit orienté au Nord, sinon c'est pas Feng shui. Donc, logiquement, c'est pour cette raison que tu déprimes.
Faut tout leurs dire à ces antités !
;)
"Comment peux-tu connaître l'orientation de mon lit et prétendre de mon humeur?" , répliqua l'Entité.
;-P
"ça fait du bien de se rapproprier son monde au printemps" : quel plaisir, effectivement.
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