mercredi 17 septembre 2008

Ingénue ainsi nue et.....insinuée

Une lueur de vénération en guise d'accueil
Une tendre mouvance sinueuse d'ardeur
Un goût odorant de proximité et de chaleur

Barbouiller ton nom
Barbeler ton admission
Braquer ta raison

Des courbes offertes en espoir de bonheur
Des mots-caresses qui éveillent la moiteur
Des infinis possibles dans toute leur splendeur

Heurter ta complaisance
Harceler ta confiance
Huer ton indifférence

Hurler tes silences !

Des promesses subtiles en prévenance et candeur
Des souffles-sons d'une envoûtante couleur
Des yeux avides et fiévreux d'une délectable douleur

Stimuler tes sens
Ignorer tes carences
Simuler ta cadence
Feindre la jouissance

Échafauder la potence.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Plaies-ire?

Perséphone a dit…

Touché!

Anonyme a dit…

Joli jeu de mot le d. :P

Anonyme a dit…

@ Mandoline

Mère-scie!
Gemme joue.. et à veque l'émo.

Âme Tourmentée a dit…

Sublime! Et inspirant, toute cette chaleur littéraire se fondant dans la froideure extérieure...hum!

-xxx-

Anonyme a dit…

Beau tableau, très bien rendu !

Perséphone a dit…

GMA et Âme: Oui, j'ai livré le tableau de l'intérieur. Merci.

Charisme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
LoupDeVille a dit…

Cet élan me rappelle c'est celui que je partagerais avec toi en guise de commentaire ce texte à été mis en ligne le : novembre 17th, 2007

« Voir et déboires

Je te vois et tu me regardes et je fond

Comme une crème glacée sous les chauds rayons

Tu as un charisme à faire fondre les banquises

Je me contient, de ne pas me fondre dans tes bras; mais sache que tu m’es conquise

Nous assis rapprochés, pour ne pas dire collé sur cette belle marquise

Oui toi belle demoiselle même si tu n’es point Marquise

Tu as ce charme fou et suave comme une pâtisserie exquise

Sachez bien que ton humble serviteur pantois devant ton regard si pénétrant

Que tu as touché, jusqu’aux extrêmes limites de tes capacités de me charmer

Il en demeure que ton chevalier servant

Pour toi, il saura combattre les vents et les marées pour pouvoir conserver

Ton amour encore naissant.

Pas encore consommer

Jusqu’au nid nuptial, il saura conserver en lui se désir si ardent.

Qu’il pourra enfin te démontrer.

Perséphone a dit…

lou.p: merci! Très généreux de partager ici. Très beau texte que le tien.