lundi 15 septembre 2008

Au-delà de la libellule

Elle flottait sur l'eau, vivante encore
Mais graduellement vains devenaient ses efforts.
Ses ailes collées ne suffisaient à la tâche
Elle se préparait à la mort, lasse.
Je la pris sur mon doigt
Et tenta de la mettre à l'aise
Doucement l'alléger de son poids,
Malgré le désarroi, elle s'apaise
Me permettant le toucher et l'aide.

Ce bref et délicat échange de compassion et d'abandon
Entre deux produits de la création
Ravive en moi cet intense besoin de réconciliation.

Ainsi la vie s'en va à tout vent, passionément.




5 commentaires:

Pierre-Léon Lalonde a dit…

Encore heureux que la demoiselle ne fusse point maringouine... ;-)

Merci pour tes mots.

Anonyme a dit…

J'aime bien le vent passionné :)

Anonyme a dit…

Jeux pour deux types de réconciliation...

1-Lis, belle bulle : libre air/cellule
ou
2-libraires: c'est Lulle!

Perséphone a dit…

PL: j'ai pas tâter la "maringouine" encore. ;-)

morgane: effectivement il souffle dans vos branches et fait des sourires dans vos eaux troubles... ;-)

le d.: je veux jouer avec toi!

Anonyme a dit…

Très apaisant comme poème

Un petit baume de sérénité

;-)