Un déphasement exponentiel incontrôlable dû à la plénitude promise désavouée, gonfle les trous noirs. Rêves, buts et convictions, catalyseurs désuets dans la vision d'avenir. L'ellipse de ma courbe dévie. L'obscurité graduellement migre vers mon intimité, contribuant et distribuant ici et là, les multiples cataclysmes cellulaires responsables du néant naissant. J'apprivoise le froid des vagues qui gagnent sur les rivages de mes espoirs. J'espérance en diminution. Un creux, une faille, ... un moment.
5 commentaires:
Particule agrippée aux coquillages, je m'ennivrais d'embruns quand le cosmos s'entrouvrit pour te laisser passer. Emmène plus loin au creux de tes espoirs moi qui n'en ai point. Arrime moi au lest de ces bagages que tu sèmes sans retour, sur chaque grain de sable, dans chaque fissure de ce néant qui te vénère à t'en pourchasser... je le remplirais de mon sifflement en attirant Démons et Djins à ma poursuite... Rassure toi, ils m'aiment tant que la ruée sera gaie et ils ne se tairont qu'une fois abandonné au milieu d'un oued sans gué... Alors, je m'en retournerais pour te chercher du regard avant de me noyer dans ton sourire ou de m'évanouir en ton soupir... Sorcier je suis, magicienne tu es, ton absence de frontières trace mon unique limite comme une limace inspire l'escargot de ses mimiques...
yugurta: tu me rassures, mais les démons et les Djins sont aussi mes amis. Je suis transportée d'aise par les images que tu me donnes ici.
Je tisse mes mots sur la trame de tes pensées avec l'ambition affichée de t'adresser un cerf ou un tapis volant pour t'amener jusqu'à ma hutte entre ciel et terre... de ton vivant...
Je ne désire pas en rajouter comme le fait yugurta. Je trouve que ton texte vit par lui-même et je n'aurais le talent pour l'agrémenter de meilleure façon. Rarement je laisse des commentaires pour des écrits de ce genre, mais sache que je te lis aussi et que tes poésies à saveur mathématiques me touchent particulièrement (comme celle-ci).
Continue!
yugurta: peut-être choisirai-je cerf finalement? ;-)
sir seb: c'est gentil de me l'écrire, j'aime bien jouer sur ces 2 plans, science et poésie.
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