Tu peux te pencher et t'épancher, je suis là et non lasse, je me prélasse.
Tu me courtises et tu m'attises à tâtons, en quête de gratifications.
Troublé par la douceur de mon cashemire, tu te vautres de ma chaleur
Tourmenté par un tenace désir, tu transgresses les ramparts de ma fleur
Tant cette moelleuse moiteur te réconforte, tu te nourris de mon plaisir famélique
Tes feuilles étincelantes dans leur danse extatique
Tu tressailles sous mes touchers parcourant ton arbre
Tu te liquéfies dans mes courbes douces qui se cabrent...
Tu sentiras mon coeur battre et s'affoler dans ta bouche,
Il t'appartiendra cependant l'espace d'un souffle.
samedi 11 octobre 2008
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15 commentaires:
Oh, quelle douceur que ce poème, et la finale !!! Merci !
Ouff... j'ai chaud!!!!!
Morgane: Merci. Ça me fait plaisir que ça te plaise.
Âme: ;-)
Perséphone j'aime beaucoup les sonorités et les images tendres que tes mots laissent comme des caresses pour notre vue et notre audition quand on lit tes mots à haute voix, mais de façon inaudible pour autrui car c'est une lecture silencieuse dans notre tête, c'est un exercice très gratifiant ( à essayer ).
J'aime les tendresses sous entendues à peine murmurer surtout en sublime partage.
rrrrrrrr ;)
loupdeville: j'aime en effet suggérer, évoquer, par la sonorité des mots, pour tenter d'obtenir 2 niveaux de sens.
mandoline: en effet! ;-)
Perséphone, un texte peux avoir plusieurs sens et contre-sens et même 3 niveaux et plus dans des textes précis, j'ai appris dans certain de mes cours, qu'il peut y avoir des sens que même l'auteur n'avait pas penser c'est là tout le plaisir de lire et écrire et composer.
Loupdeville, je suis d'accord. Un texte est coconstruit d'abord par son auteur, mais ensuite par son/ses lecteurs.
C'est ce qui fait une grande part de sa richesse^^
morgane et loupdeville: d'accord avec vous deux en même temps ;-)
On s'enrichit entre les lignes et les sous-titres s'ajoutent pour chaque regard appuyé qui s'y repose.
Morgane et Perséphone :-) mesdames et non pas mes dames... bon bon LoupDeVille du calme ne commence pas tes décortications de boucher textuelle ou de chirurgien des textes. Moi richesse? ma riche est-ce? mes mots? oui, :-D et encore plus à vous de les découvrir!
p.s je ne couvre rien les filles :-)
Merci!
lou.p: tu ne couvres rien ou tu couves quelque chose? ;)
gma: contente de te relire....
Je ne couvre que ma peau
De quelque oripeaux
Mais je couvre mes arrières
Je les couvrent de mes mots
De divagations mais sans prétentions
Voilà Perséphone ;-)
loupdeville: c'est joli et ça me fait plaisir, j'aime te lire...Merci
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