Y'a plus personne depuis des lunes qui me regarde m'endormir et m'assoupir
Y'a plus personne depuis des lunes qui se colle les pieds pour se réchauffer et me caresser
Y'a plus personne depuis des lunes qui me projette dans une continuité d'images communes
Et puis après?
Sans doute me faut-il conserver l'ouverture sans amertume?
Dans ma position marginale, us n'est pas coutume
Cependant, la cardinale rencontre majoritairement esprit de bitume
Voyez, déjà la lecture de ce texte agit en filtre déterminé
Pour fins purement élitistes et réductrices
Ouvrant foi en des possibles éventuellement enluminés
Oui à la transparence, la foi et la réciprocité
Pour construire autrement la nébuleuse dualité.
dimanche 15 mars 2009
lundi 9 mars 2009
Brochettes d'images/Images de brochettes
Moi je les vois de haut en bas. Cet ensemble de morceaux à manger juste à point, uniques dans leur composition, une alléchante variabilité de prépondérances en diversité. Allons-y d'une charmante et éclairante caractérisation.
Avant tout, précisons que le reflet ainsi imposé entraîne reconnaissance des traits superficiels de l'intéressée. Faut-il préciser? Le miroir froidement nous renvoie l'image de nos fossés.
Certains préfèrent une alternances de légumes et de carnés, mais rares sont celles assemblées avec génie éclaté. Il arrive parfois que certaines présentent un paradigme intéressant, éloquent dans sa séquence, divertissant de créativité. Ajouter des fruits, des arômes, des fleurs! Et serait-ce trop demander d'être renversée par les couleurs?
Prenons seulement champignons, muscles, poivrons et oignons. L'oignon fait pleurer, le champignon est tendre et aime l'humidité, les poivrons sont colorés, et les muscles sont, ... entraînés. Alors:
Une tête de champignon, le coeur en oignon, le corps en muscles, l'intellect d'un poivron, ...
Une tête musclée, le coeur en champignon, les membres d'un poivron, et l'intellect d'un oignon, ...
Une tête en oignon, le coeur en poivron, le corps en champignon, et l'intellect musclé, ...
Alternatives non reluisantes....mais ajoutons mangue, gingembre, coriandre;
Un peu d'épices et de fruits frais juteux et tendres.
Les sens ainsi soumis à cette savoureuse souveraineté
Une brochette des plus aguichantes active nos papilles aiguisées
Comment résister, dites-moi, à cette exquise brochette en offrande?
Je m'y risque, et y succombe, me repais jusqu'à être apaisée.
Avant tout, précisons que le reflet ainsi imposé entraîne reconnaissance des traits superficiels de l'intéressée. Faut-il préciser? Le miroir froidement nous renvoie l'image de nos fossés.
Certains préfèrent une alternances de légumes et de carnés, mais rares sont celles assemblées avec génie éclaté. Il arrive parfois que certaines présentent un paradigme intéressant, éloquent dans sa séquence, divertissant de créativité. Ajouter des fruits, des arômes, des fleurs! Et serait-ce trop demander d'être renversée par les couleurs?
Prenons seulement champignons, muscles, poivrons et oignons. L'oignon fait pleurer, le champignon est tendre et aime l'humidité, les poivrons sont colorés, et les muscles sont, ... entraînés. Alors:
Une tête de champignon, le coeur en oignon, le corps en muscles, l'intellect d'un poivron, ...
Une tête musclée, le coeur en champignon, les membres d'un poivron, et l'intellect d'un oignon, ...
Une tête en oignon, le coeur en poivron, le corps en champignon, et l'intellect musclé, ...
Alternatives non reluisantes....mais ajoutons mangue, gingembre, coriandre;
Un peu d'épices et de fruits frais juteux et tendres.
Les sens ainsi soumis à cette savoureuse souveraineté
Une brochette des plus aguichantes active nos papilles aiguisées
Comment résister, dites-moi, à cette exquise brochette en offrande?
Je m'y risque, et y succombe, me repais jusqu'à être apaisée.
samedi 7 mars 2009
Déroute
Des prénoms à n'en plus finir....des pertes de temps sans soupirs
j'élimine l'excès;
Voilà, c'est fait.
Par gloutonnerie ou par désir avide
J'ai cumulé de stupides et d'infertiles illusions
Dans un remplissage anarchique du vide
Cliché d'un d'un "must" et d'un "fuck" dans ma génération
J'ai pour amie la peur et j'apprivoise sa soeur,
l'angoisse....
J'ai pour envie la douceur mais je reboise mon coeur,
ma paroisse....
Qu'en est-il du besoin d'accomplissement ?
Reprendre maîtrise subitement du volant
Donner un coup pour trouver la route
Et dans les cahotements de la déroute,
Prendre le temps....
Juste prendre le temps.
j'élimine l'excès;
Voilà, c'est fait.
Par gloutonnerie ou par désir avide
J'ai cumulé de stupides et d'infertiles illusions
Dans un remplissage anarchique du vide
Cliché d'un d'un "must" et d'un "fuck" dans ma génération
J'ai pour amie la peur et j'apprivoise sa soeur,
l'angoisse....
J'ai pour envie la douceur mais je reboise mon coeur,
ma paroisse....
Qu'en est-il du besoin d'accomplissement ?
Reprendre maîtrise subitement du volant
Donner un coup pour trouver la route
Et dans les cahotements de la déroute,
Prendre le temps....
Juste prendre le temps.
lundi 2 mars 2009
vendredi 27 février 2009
Valentine
Ma Valentine est un ensemble, vous n'êtes sûrement pas surpris de l'apprendre. Sombre de jeux, de l'ombre dans les yeux, profonde dans ses méandres.
Louanges à celles qui me séduisent et me cajolent, de leurs rires et de leurs coeurs puisqu'ainsi, autant dans les farandoles que les noirceurs, dans les noires peurs,
Gare aux Noires-Soeurs!
Par pur plaisir d'y puiser pensées, je m'épanche paraboliquement pour prouver la puissance des pulsations en diapason.
Respirer son dos et y promener tendrement mon nez. Embrasser ses vertèbres par doublés, de la nuque à ses reins creusés
Doucement y lover ma joue
Dans cette fringale menant aux fesses
Et promener mes doigts fous
Sur cette peau en offrande de découvertes
Elle voulait l'entendre de moi, à haute voix et exactement là.
Devinant son anticipation, j'usai parfaitement du bon ton.
Murmure en souffle chaud; allons:
"Soif.
Dévêtir d'un doigt son velour voilé,
Mon vent survolant son ventre jusqu'à sa voûte,
Volupté en volutes absoutes,
Ajoute au voeu de lascives vérités.
Dis, vague, qui lèche ma rive envoûtée,
Mes montagnes entre tes maintes mains,
En divaguant, tu me dérives au loin?
De mon émoi tout en moiteur tu seras abreuvée."
À vous Mes Valentines 2009! Crapot, Paula, Jo aux yeux bruns, Kérozen, Tootsie, Mademoiselle J, AMJ,....et je dois sûrement en oublié? Oui, TDA aussi. Et Dée par la pensée, la seule que je n'ai vue en février.
Bises et autres cochonneries.
Louanges à celles qui me séduisent et me cajolent, de leurs rires et de leurs coeurs puisqu'ainsi, autant dans les farandoles que les noirceurs, dans les noires peurs,
Gare aux Noires-Soeurs!
Par pur plaisir d'y puiser pensées, je m'épanche paraboliquement pour prouver la puissance des pulsations en diapason.
Respirer son dos et y promener tendrement mon nez. Embrasser ses vertèbres par doublés, de la nuque à ses reins creusés
Doucement y lover ma joue
Dans cette fringale menant aux fesses
Et promener mes doigts fous
Sur cette peau en offrande de découvertes
Elle voulait l'entendre de moi, à haute voix et exactement là.
Devinant son anticipation, j'usai parfaitement du bon ton.
Murmure en souffle chaud; allons:
"Soif.
Dévêtir d'un doigt son velour voilé,
Mon vent survolant son ventre jusqu'à sa voûte,
Volupté en volutes absoutes,
Ajoute au voeu de lascives vérités.
Dis, vague, qui lèche ma rive envoûtée,
Mes montagnes entre tes maintes mains,
En divaguant, tu me dérives au loin?
De mon émoi tout en moiteur tu seras abreuvée."
À vous Mes Valentines 2009! Crapot, Paula, Jo aux yeux bruns, Kérozen, Tootsie, Mademoiselle J, AMJ,....et je dois sûrement en oublié? Oui, TDA aussi. Et Dée par la pensée, la seule que je n'ai vue en février.
Bises et autres cochonneries.
jeudi 26 février 2009
Je Me Moi
Je rogne, je piaffe, je déroge
J'abonde, j'abhorre, je déborde
Je dénonce, je corromps, je saborde
Me satisfaire? Détail vil et servile
Me taire? Débile et difficile
Me commettre? Intentions puériles
Me soumettre? Simplement inutile
Moi, l'assoiffée du présent perdu dans le néant du firmament
Moi, la girouette inféconde dont la sonde se perd en rondes
Moi, la buse qui refuse l'usure des idées obtuses
Moi, la cynique agnostique qui s'intoxique en vices pathologiques
Moi, la paria dont le carquois rougeoie et flamboie laissant pantois
Je, me, moi. Je suis en colère et j'ai froid.
J'abonde, j'abhorre, je déborde
Je dénonce, je corromps, je saborde
Me satisfaire? Détail vil et servile
Me taire? Débile et difficile
Me commettre? Intentions puériles
Me soumettre? Simplement inutile
Moi, l'assoiffée du présent perdu dans le néant du firmament
Moi, la girouette inféconde dont la sonde se perd en rondes
Moi, la buse qui refuse l'usure des idées obtuses
Moi, la cynique agnostique qui s'intoxique en vices pathologiques
Moi, la paria dont le carquois rougeoie et flamboie laissant pantois
Je, me, moi. Je suis en colère et j'ai froid.
mardi 24 février 2009
Deuil premier
J'étais forte de ma douance
J'étais fougueuse dans mon charme
Repoussant les limites à outrance
Ignorante des signaux d'alarme
(J'ai pris contact maladroitement avec mon corps)
C'est un nuage qui me portait dans la douceur et la confiance
Me portant au-delà de moi, par amour et persévérance
Tous les possibles semblaient à portée
J'ai sauté et me suis précipitée à me briser
Ces affronts, ces humiliations, ces inquiétantes fascinations
M'enfonçant dans un fond de moi aquiesçante et sans peur
Chaque coup repoussant les limites de l'intime profondeur
Implacablement puissant, parfois subtil et surtout sans pardon
J'ai succombée à un étrange en pays étranger
(J'ai succombée à des étrangers en pays étranges)
Des lunes et des miels suscitant l'éclosion et l'échange
Des dunes de fiel, séduisants bonbons aveuglant la conscience,
Une nuit, et j'ai eu le don de vie en conséquence
J'ai compris que j'étais seule sous une lumière incandescente
J'en ai voulu à mon corps et à mon genre de cette souffrance
(16 semaines...26 ans aujourd'hui)
C'était le premier deuil de l'enfant en moi.
Deuil de l'enfant-moi....deuil du premier enfant de moi
Simultanément.
J'étais fougueuse dans mon charme
Repoussant les limites à outrance
Ignorante des signaux d'alarme
(J'ai pris contact maladroitement avec mon corps)
C'est un nuage qui me portait dans la douceur et la confiance
Me portant au-delà de moi, par amour et persévérance
Tous les possibles semblaient à portée
J'ai sauté et me suis précipitée à me briser
Ces affronts, ces humiliations, ces inquiétantes fascinations
M'enfonçant dans un fond de moi aquiesçante et sans peur
Chaque coup repoussant les limites de l'intime profondeur
Implacablement puissant, parfois subtil et surtout sans pardon
J'ai succombée à un étrange en pays étranger
(J'ai succombée à des étrangers en pays étranges)
Des lunes et des miels suscitant l'éclosion et l'échange
Des dunes de fiel, séduisants bonbons aveuglant la conscience,
Une nuit, et j'ai eu le don de vie en conséquence
J'ai compris que j'étais seule sous une lumière incandescente
J'en ai voulu à mon corps et à mon genre de cette souffrance
(16 semaines...26 ans aujourd'hui)
C'était le premier deuil de l'enfant en moi.
Deuil de l'enfant-moi....deuil du premier enfant de moi
Simultanément.
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