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mercredi 9 juin 2010

Ohm

Je code. Je crains. Je camoufle.

Je ne suis pas.

J'existe.

Je code pour comprendre, je crains en permanence, je camoufle en dilettante.

Je ne suis pas, j'avance.

J'existe en survivante.

Je code pour comprendre dans mes sens
Je crains en permanence ma quasi incompétence
Je camoufle en dilettante mon trouble résultant

Je ne suis pas le chemin malgré moi
J'existe,... quand j'y pense.
Un, deux, trois;

La demie de l'infini.

samedi 22 mai 2010

Comorbidité

Image : "Overlap and Overlay", par Tubbster sur www.deviantart.com


Troublant tous ces troubles superposés. Des paradigmes infinis qui défilent en boucles, "endless impossibilities" dans l'éclatement obligé des balises dont les résultantes s'entremêlent en tourbillons houleux.
Mais la beauté des sourires, celle qui absout les images de négligence primitive, réussit à l'amour et me fait des clins d'oeil heureux dans le détour.

J'ai besoin de repères dans la réalité tout en ayant conscience de leur volatilité .
Est-ce toute cette lourdeur qui me cause cette douleur aux épaules? Les omoplates en mode d'armure et le mandibule inférieur qui gauche dans son aperture. Les possibilités m'aveuglent, et au mieux, me brouillent. Tout n'est pas égal en parties, ni éloquent en décortiquant. Ce jardin qui ne demande qu'à fleurir me demeure inconnu. Avec le temps, il m'est devenu presque familier dans sa persistance, même attendu ; comme à la brunante, à travers les champs on perçoit des couleurs dominantes malgré l'enchevêtrement et la beauté de la chose demeure l'acceptance du chaos sans y découvrir de sens. Cela est, simplement.

Ce qui se ressemble peut provenir de tellement d'ailleurs! Le mal est fait, le fait est, on fait avec.
Le jardin cafouilleux de mon existence est pertinent.


mercredi 11 novembre 2009

Question

C'est toujours un brouillon. Des tentatives d'exploration. Condamnée aux limitations du vaisseau, la vie tente en espoirs latents, en tâtant les possibles et projetant des rêves tentaculaires à tout venant. Des caresses aléatoires pour signifier l'abandon possible, mais des gestes giflant les girons gris d'arrogance, ignorants des simples convenances.
Ainsi.
L'image. La musique. L'ambiance et l'interprétation. Détails magnifiques quand pris en considération. Parant par pur plaisir ces moments si précieux et rares. La prise de conscience parallèle au "lâcher prise" ainsi que l'appropriation du présent dans le temps ne peuvent qu'ancrer les fossiles permanents du souvenir.
Alors.
Le pouvoir réside dans l'avenir. Le "à venir". Une question d'attitude. Je choisis de m'ouvrir (on pourrait se questionner sur la valeur du "choix"). Mais agir demeure la seule issue, accepter malgré l'incertitude. Créer l'esquisse à chaque instant et recevoir l'inéluctable réel dans sa vérité froide et fatale. N'est-ce pas là preuve d'une certaine science?

jeudi 12 février 2009

Cantique du Quantique

Penchant la tête pour l'image de dévotion, le dessein profond étant de bien orienter l'axe de réception, j'accède à une fissure dans l'enveloppe de la création.
Je patine et modèle, plasticité synaptique en exploration.

"Recueillons-nous auprès des sages,
Des nuances prophétique et des fluides en cascades,
Et des arythmies dans la constance de l'astre.
L'énergie du vide puisée dans ses fluctuations fugaces
Mouvement perpétuel en signe de détresse. Hélas!
Du doublon on ne peut isoler le quartz
Sans que n'interviennent ceux de sa race.

Défiant toutes mesures,
Se structurant de force à la surface et à l'usure,

Les infinis se présentent et sabordent l'apprentissage.
Malgré le confinement, force est de braver l'obstacle
Et alors, il sera permis d'observer la couleur de sa charge!


Ainsi dans l'infiniment petit
Retrouve-t-on l'énergie blanche du groupe uni
Qui ne s'isole qu'avec sacrifice et compromis
Source de cohésion qui permet la Vie?"

mercredi 19 novembre 2008

Candela


Assister à l'infini spectacle du passage de la nuit au jour
Privilège du fidèle téméraire requérant briser l'horaire
Vif, frais et épicé, l'air saisit à la gorge et d'un frisson la parcourt
La grattitude l'agenouille et elle tombe silences et prières
Le coeur s'arrête devant la beauté brute qui entoure
Cris amers et orages de colère, laissés ...

loin derrière

Le corps en délicieuse soumission défiante
L'assymétrie de la réalité soudainement se présente
Mais la symétrie des équations parait sans rupture évidente
Les parfums assaillent et dominent d'amplitude
La vérité s'y trouve camouflée en solitude .

Le noyau submergé par la neuvième puissance de la lumière
Offerte à ciel ouvert, elle accepte et intègre par lumen infini
Le rayonnement fossile témoin des désintégrations premières
Perception de l'anti-univers ... et son jour migre vers la nuit.

jeudi 6 novembre 2008

Jeanne - Découverte du triangle

Jeanne s'imisce dans l'intimité. On l'y invite. Des couples en manque d'imagination font appel à ses services. Une source de plaisir, encore. La femme, le plus souvent dans l'ombre et sans voix, se soumet probablement au jeu. On le sait parfois par un murmure deviné, une réponse mâle qui ne nous est pas adressée, puisqu'au départ, on nous sollicite apparamment seul. Mais Jeanne aime les femmes aussi, considérant que le plaisir et l'amour n'ont pas de genre. Elle suggère donc une participation active au moment opportun. Étonnant ces femmes sans initiative, qui ne s'approprient pas le plaisir, qui n'assument pas leur corps et ses possibilités. Le défi est de découvrir ce qui allume ce fantôme car il est élément déclencheur à la jouissance du semblant maître-mâle. Là se trouve le véritable triangle. It's a game....

Je dirais que le scalène est le plus fréquent. Oui, peut-être une affirmation avec un soupçon d'élitisme, mais on l'assume. Le temps nous apprend. L'isocèle est aussi bien représenté. Deux mauviettes qui ne savent pas ou plus s'explorer ou s'amuser sans guide. Quant à l'obtusangle, à vous de deviner: l'angle obtus est féminin ou masculin? L'équilatéral est une utopie et le rectangle pleure d'ennui, à tel point qu'on s'y soustrait; ceci sans malice car l'angle droit ne convient tout simplement pas. Le triangle sphérique interpelle par contre puisque les courbes nous séduisent.

J'admets le plaisir de ces moments-structures différents.
Tout est une question d'angle, finalement.

lundi 20 octobre 2008

9.8m/s²

"....vous savez cette chaleur, qui peut provenir autant du centre que de la surface. Une accélération des particules causée par un influx, une stimulation.....l'accélération, quelle belle image! Émanation variable d'énergie selon une vitesse particulière à un moment donné. Vive les mouvements erratiques! Que dire de la notion de poids! Une masse accélérée...génial! Alors, comment décrire le plaisir dans ce contexte? Vous voyez la scène? On sent le souffle, on sent le battement, on sent une augmentation d'acuité. Une force appliquée audacieusement, même en considérant le frottement de l'air, suscite une chaîne de processus qui se réalisent en accélération. Mmmmm.....un nuage qui grandit et se propage, une fièvre qui se répand...Accélération dans tous les sens jusqu'à la vitesse instantannée qui culmine éventuellement, atteignant sa limite, le mécanisme ayant accompli son travail, décélère.
Notez la notion de la 4e dimension qui met le tout en perspective en étant dominateur/dénominateur. J'y songe...."

dimanche 12 octobre 2008

Variations sombres - Désintégration

Un déphasement exponentiel incontrôlable dû à la plénitude promise désavouée, gonfle les trous noirs. Rêves, buts et convictions, catalyseurs désuets dans la vision d'avenir. L'ellipse de ma courbe dévie. L'obscurité graduellement migre vers mon intimité, contribuant et distribuant ici et là, les multiples cataclysmes cellulaires responsables du néant naissant. J'apprivoise le froid des vagues qui gagnent sur les rivages de mes espoirs. J'espérance en diminution. Un creux, une faille, ... un moment.

vendredi 3 octobre 2008

Mes éphémérides

S'annuler pour être égale à soi
Me soustraire de la réalité pour ajouter à moi
Multiplier les efforts pour apprendre dans la division
Révéler ma surface par l'énoncé de mes rayons
Différencier mon analemme pour déterminer mon équation du temps
Approximer l'excentricité de ma trajectoire en calculant mon anomalie moyenne en radians
Fractionner la lumière pour réinventer l'infini et découvrir mon quanta choisi
Ainsi dérivée, j'arrive intégrale à la somme de mes parties.

lundi 29 septembre 2008

Attraction


C'est une vitesse maximale pour combler une distance entre deux particules qui détermine une certaine densité dans l'infinitésimale de la matière. Les fréquences naturelles prennent différentes phases et aléatoirement se couplent avec d'autres présences de même nature à ce point précis dans le temps, en harmonie pour un temps indéterminé. Primordial d'ajouter la 4e dimension, on n'y échappe pas à celle-là. Moi j'aime la 5e, qui ajoute couleur et profondeur. Un Pentacle de l'Imaginaire? Chaque point prenant une direction, les 5 sens en alerte. Et le 6e, on en fait quoi? Intangibilité qui se manifeste de façon impromptue. L'instinct ? Oui j'y crois, c'est fondamental pour maintenir l'intégrité de l'unicité. Et d'en permettre l'éclatement inévitable pour le renouveau. Minuscules cataclysmes nécessaires à l'évolution dont les répercussions varient en paramétrie. Mais il y a constance de la matière noire dans le fond diffus de ma cosmologie.

dimanche 28 septembre 2008

Sens dessus dessous

Sur le plaisir, tellement d'avenues possibles. Les sens et les émotions nous font sentir vivants. Avez-vous déjà remarqué comment certaines sonorités peuvent évoquer, provoquer, susciter? Surtout combinées à la prise de conscience des parties de notre corps qui sont sollicitées. Juste dans la musique des mots. Et là, je veux rester dans la sphère du profane, du "senti" et de l'instinct. Pas de théories sémiologique ou phonologique et on fait abstraction pour l'instant de la sémantique, bien sûr!
Certaines fricatives pour commencer. Avec l'appui des dents légèrement sur la lèvre inférieure par exemples, "furtif", "faveur", "ventre", "vulve", ou encore, là où le souffle contraint émerge de cet endroit chaud et doux qu'est la bouche, comme dans "sensuel", "s'asseoir", "sucer". La langue comme organe de locution est tellement mobile et habile, remarquez comment elle caresse le palais quand elle se place là où il faut pour obéir aux exigences du message à émettre. Faites l'exercice, prononcez successivement, le son "S", ensuite "J"... elle prend un léger recul entre les 2 et s'ouvre un peu même pour moduler le souffle. Ensuite, poursuivez avec "CH"....entre ces 2 derniers, une subtilité: les cordes vocales qui entrent en jeu. La vibration de 2 membranes peut exprimer tellement de plaisir! Et nous en sommes pourvus!
Quatre, trois, deux, un. Avez-vous trouvé?

mardi 9 septembre 2008

J'aime

Toujours "in awe" devant l'infini, l'infiniment grand ou petit,
L'infiniment perceptible où tout est possible.
L'infini potentiel versus l'infini actuel.
La cosmologie dans l'absolu, une finitude insoluble.

J'apprécie le symbole "ω" et l'autre, dans le calcul des limites, soit le "8" étendu sur le côté.
Des courbes assises ou sur le flanc, une dichotomie symbolisée toute en rondeurs. Ça me sied.
Un pas ici et là, une danse entre deux, par deux, unifiée.
Dans l'intégrale de mon univers, aucun chemin n'est limité.

"Perséphone à jamais, ont-ils déclaré".