lundi 24 novembre 2008

S'y en hisse

Les rythmes discordants de la vie s'assourdissent
Dans le brouillard persistant de mon esprit barbelé
Les thèmes récurrents en spectres diffus m'envahissent
Hurlant en silence mes tourments fissurés
Mes fleurs piétinées tournent au gris et crissent
Éclaboussant d'amertume ce matin de gelée
Bravant la conquête des espoirs qui s'affadissent
Mon arbre craque et grince dans le vent esseulé
Mais en éclats perlés mes sourires t'avertissent
Que charme et résilience me sont atouts innés

Et dans ma cadence inégale tes tambours de se réjouir
Tu t'abîmes dans mes yeux et de m'habiter tu désires

Que d'égos égaux pour parer les artifices qui s'immiscent
Allez, plonge, vagabonde et goûte le suplice des délices
Qui logent dans le précipice de ma cuisse initiatrice

8 commentaires:

Anonyme a dit…

whoa. Très habile. Bravo! Fond, forme, fille de feu!

Anonyme a dit…

Délectable comme un doux-amer ou un sucré-salé

Anonyme a dit…

Quel charme en effet !

LoupDeVille a dit…

Ô une ode perséphonique très très brûlante de sensualité. j'ai particulièrement apprécié les strophes suivantes:

"Que charme et résilience me sont atouts innés" et "Tu t'abîmes dans mes yeux et de m'habiter tu désires"

Le regard parle souvent plus que les mots, le dicton ne dit-il pas " le regard est le miroir du coeur "

Bravo encore pour ce billet superbement Perséphonique.

Perséphone a dit…

Le D.: Merci! c'était presque prémonitoire ....

Daud: Bienvenue chez moi! Merci d'y prendre plaisir.

GMA: Bruits de mon inconscience qui distorsionnent parfois ;-)

Lou.P.: mon coeur devient cynique je crois...en souhaitant que mes yeux ne me trahissent

Âme Tourmentée a dit…

Oufff, chaud, très chaud ton texte!!!

-xxx-

Anonyme a dit…

J'a-do-re la fin.
J'ai une faiblesse pour le mot cuisse, c'est comme ça.

et une cuisse initiatrice, ça évoque tout plein d'images charmantes.

Soyons résilientes, soyons séductrices... soyons folles !

Anonyme a dit…

Le cœur qui ne sait plus si de l'extase pousse encore un jardin
cogne au thorax le chant souverain de l'appétit
je te mangerai comme font les aurores carnivores
demain quand la lune sera saison, prunelle, pulsion…
passion

Patrick