Jeanne s'imisce dans l'intimité. On l'y invite. Des couples en manque d'imagination font appel à ses services. Une source de plaisir, encore. La femme, le plus souvent dans l'ombre et sans voix, se soumet probablement au jeu. On le sait parfois par un murmure deviné, une réponse mâle qui ne nous est pas adressée, puisqu'au départ, on nous sollicite apparamment seul. Mais Jeanne aime les femmes aussi, considérant que le plaisir et l'amour n'ont pas de genre. Elle suggère donc une participation active au moment opportun. Étonnant ces femmes sans initiative, qui ne s'approprient pas le plaisir, qui n'assument pas leur corps et ses possibilités. Le défi est de découvrir ce qui allume ce fantôme car il est élément déclencheur à la jouissance du semblant maître-mâle. Là se trouve le véritable triangle. It's a game....
Je dirais que le scalène est le plus fréquent. Oui, peut-être une affirmation avec un soupçon d'élitisme, mais on l'assume. Le temps nous apprend. L'isocèle est aussi bien représenté. Deux mauviettes qui ne savent pas ou plus s'explorer ou s'amuser sans guide. Quant à l'obtusangle, à vous de deviner: l'angle obtus est féminin ou masculin? L'équilatéral est une utopie et le rectangle pleure d'ennui, à tel point qu'on s'y soustrait; ceci sans malice car l'angle droit ne convient tout simplement pas. Le triangle sphérique interpelle par contre puisque les courbes nous séduisent.
J'admets le plaisir de ces moments-structures différents.
Tout est une question d'angle, finalement.
8 commentaires:
Nous imaginons la scène comme du haut d'une pyramide triangulaire !
;-)
Oh! Bien sûr! Du sommet on observe et la pyramide introduit une nouvelle face. Ce qui fait 4? Oui, une autre dynamique. ;-)
Je suis plutôt attirée vers le cylindre, mais reste que présenté ainsi, tes mots sont, comme habituellement, complètement ensorcelants...
-xxx-
Quand deux corps s’entremêlent à mourir de servitude
il ne peut y avoir plus creux pays que celui d’une âme tordue
l’asile de la nudité cherchant vagin dans la tête des défoncés
des hommes-oiseaux découpés en ailes psychiatriques
violés et piétinés comme des fourmilières sans reine
le sec peuplant l'aride de ses hanches migratoires
dans ce sentier d'humidité qui se disgrâce entre les lèvres
d'une seconde de retenue, de mensonge kalachnikov
dans laquelle tous les désirs s'assassinent
en jouissant d'une mort subite
Âme:les triangles, les carrés, les cylindres, les sphères, j'aime pas mal toutes les formes.... ;-)
xxxx
patrick: mmmm....et re-mmmmm....Merci
Perséphone le triangle a disparu chez bien de jolie dame, Par honte ou par aspetisation à outrance de la peur des odeurs des pilosités, Mais l'image de ce billet reste des plus suave.
LoupDeVille
loupdeville: bien dommage, je comprends votre désarroi; j'adore la fourrure cependant bien entretenue ;-)
Moi aussi, j'aime bien toutes les formes, et je t'assure que l'équilatéral est possible, mais ne résiste pas au temps. Il faut savoir le saisir quand il passe et le laisser partir pour lui conserver sa forme unique !
Bonne semaine :)
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