samedi 21 mars 2009

La visite du vent

Je paresse et me prélasse, prétextant faiblesse passagère. Je sais pourtant le constat de permanence qui pend patent de la pathologie persistante de mon état. Pernicieux et pieux mensonge permettant la pure légèreté de la pensée et exécuter précisément la poussée positive repoussant la pression pour prendre position parfois passable et peu sage mais s'en foutre pertinemment. Prioriser la transition et accepter le sort qui place l'écart, peu importe.

Douce singularité. Je succombe à la responsabilité.

D'un coup le vent me lave de la poussière morose, enlevant l'amertume de mon vêtement. Là, maintenant, dans la prose, me faire cadeau de mon présent.

Dans mon lit dans mon nid, je puis jouir de mon senti et jouer dans ma lumière. L'or de mon temps me cédant enfin le temps de me soumettre au vent et lui tendre l'oreille. Je renoue mes sens pour dénouer l'instant, déjouer l'angoisse et réaliser le moment. Le vent me dévoile en mouvant mon autrement.

jeudi 19 mars 2009

Sine qua non


Que me dit l'arbre dans sa danse imposée par l'erratique cadence du vent en apparence?
Je ne suis rien mais je suis tout, il s'agit d'en saisir la pertinence
Dans les gestes et les actions, agissons en conséquence
Pour notre monde, entre deux pôles en ambivalences
Puissions-nous améliorer la cohérence de notre discours!
Les tiraillements anodins alimentant la discordance
Ne pourrait-on utiliser cet élan pour soumettre en transparence
L'intérêt de travailler éventuellement en accord de conscience,
Et ainsi secouer l'inconsciente indifférence
Pour assurer la pérénnité de nos jours?

mercredi 18 mars 2009

Stay


I'm touched by the sunlight, or the moonlight
I stand like a statue as the stars bring their light
Then I saw your face, I looked in your eyes
With a smile to die for, even the angels sighed
Then you look away...Then you look away
Then you look away...Then you look away

You say that it's love, you say that you care
But when a look in the mirror, I'm the only one there
You've turned this heart to the coldest stone
Like a fool on his stage, a King on his throne
Then you hide away... then you hide away
Then you hide away....then you hide away

But now that I've found you and I've cut out your heart
It's next to mine, and we will never part
To be together 'till the end of time
As an old sayin' goes, your heart is mine

Let the flies serenade us, leave the doorbell to ring
Outside it's raining, inside the angels grin
Let the flies serenade us, leave the doorbell to ring
Outside it's raining, inside the angels sing
You won't go away....you won't go away
You won't go away....so glad you could stay


"Stay", sur "In the rain" de Sol Invictus.

dimanche 15 mars 2009

Deux?

Y'a plus personne depuis des lunes qui me regarde m'endormir et m'assoupir
Y'a plus personne depuis des lunes qui se colle les pieds pour se réchauffer et me caresser
Y'a plus personne depuis des lunes qui me projette dans une continuité d'images communes

Et puis après?
Sans doute me faut-il conserver l'ouverture sans amertume?

Dans ma position marginale, us n'est pas coutume
Cependant, la cardinale rencontre majoritairement esprit de bitume
Voyez, déjà la lecture de ce texte agit en filtre déterminé
Pour fins purement élitistes et réductrices
Ouvrant foi en des possibles éventuellement enluminés

Oui à la transparence, la foi et la réciprocité
Pour construire autrement la nébuleuse dualité.

lundi 9 mars 2009

Brochettes d'images/Images de brochettes

Moi je les vois de haut en bas. Cet ensemble de morceaux à manger juste à point, uniques dans leur composition, une alléchante variabilité de prépondérances en diversité. Allons-y d'une charmante et éclairante caractérisation.
Avant tout, précisons que le reflet ainsi imposé entraîne reconnaissance des traits superficiels de l'intéressée. Faut-il préciser? Le miroir froidement nous renvoie l'image de nos fossés.

Certains préfèrent une alternances de légumes et de carnés, mais rares sont celles assemblées avec génie éclaté. Il arrive parfois que certaines présentent un paradigme intéressant, éloquent dans sa séquence, divertissant de créativité. Ajouter des fruits, des arômes, des fleurs! Et serait-ce trop demander d'être renversée par les couleurs?

Prenons seulement champignons, muscles, poivrons et oignons. L'oignon fait pleurer, le champignon est tendre et aime l'humidité, les poivrons sont colorés, et les muscles sont, ... entraînés. Alors:

Une tête de champignon, le coeur en oignon, le corps en muscles, l'intellect d'un poivron, ...
Une tête musclée, le coeur en champignon, les membres d'un poivron, et l'intellect d'un oignon, ...
Une tête en oignon, le coeur en poivron, le corps en champignon, et l'intellect musclé, ...
Alternatives non reluisantes....mais ajoutons mangue, gingembre, coriandre;
Un peu d'épices et de fruits frais juteux et tendres.
Les sens ainsi soumis à cette savoureuse souveraineté
Une brochette des plus aguichantes active nos papilles aiguisées
Comment résister, dites-moi, à cette exquise brochette en offrande?
Je m'y risque, et y succombe, me repais jusqu'à être apaisée.

samedi 7 mars 2009

Déroute

Des prénoms à n'en plus finir....des pertes de temps sans soupirs
j'élimine l'excès;
Voilà, c'est fait.

Par gloutonnerie ou par désir avide
J'ai cumulé de stupides et d'infertiles illusions
Dans un remplissage anarchique du vide
Cliché d'un d'un "must" et d'un "fuck" dans ma génération

J'ai pour amie la peur et j'apprivoise sa soeur,
l'angoisse....
J'ai pour envie la douceur mais je reboise mon coeur,
ma paroisse....

Qu'en est-il du besoin d'accomplissement ?
Reprendre maîtrise subitement du volant
Donner un coup pour trouver la route
Et dans les cahotements de la déroute,
Prendre le temps....
Juste prendre le temps.

lundi 2 mars 2009

Sans titre

"Your survival isn't the only thing at stake here."

Moi ça me fait réfléchir.