Le privilège d'habiter un espace où il est possible de respirer la pluie dans les arbres et dans un regard porté au loin, devenir la brume dans les champs; y voir l'horizon et assister aux variations teintées du ciel selon l'humeur de la journée. Une humidité persistante en odeurs et en couleurs qui se dégagent, réconfortant la partie vivante en soi. Simple et équilibré, avec des tentatives de tentations tendancieuses simplement évoquées, le ludique tel qu'invoqué se réconcilie et s'apaise devant tant de grâce. L'inassouvi s'abreuve, s'enivre et retrouve la raison. L'appel de la nature.
dimanche 20 juillet 2008
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1 commentaire:
Quel verbe ! quelle poésie ! Bravo ! J'aime bien l'acuité, le sensibilité et la puissance des mots. Voilà
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