samedi 22 mai 2010

Comorbidité

Image : "Overlap and Overlay", par Tubbster sur www.deviantart.com


Troublant tous ces troubles superposés. Des paradigmes infinis qui défilent en boucles, "endless impossibilities" dans l'éclatement obligé des balises dont les résultantes s'entremêlent en tourbillons houleux.
Mais la beauté des sourires, celle qui absout les images de négligence primitive, réussit à l'amour et me fait des clins d'oeil heureux dans le détour.

J'ai besoin de repères dans la réalité tout en ayant conscience de leur volatilité .
Est-ce toute cette lourdeur qui me cause cette douleur aux épaules? Les omoplates en mode d'armure et le mandibule inférieur qui gauche dans son aperture. Les possibilités m'aveuglent, et au mieux, me brouillent. Tout n'est pas égal en parties, ni éloquent en décortiquant. Ce jardin qui ne demande qu'à fleurir me demeure inconnu. Avec le temps, il m'est devenu presque familier dans sa persistance, même attendu ; comme à la brunante, à travers les champs on perçoit des couleurs dominantes malgré l'enchevêtrement et la beauté de la chose demeure l'acceptance du chaos sans y découvrir de sens. Cela est, simplement.

Ce qui se ressemble peut provenir de tellement d'ailleurs! Le mal est fait, le fait est, on fait avec.
Le jardin cafouilleux de mon existence est pertinent.


10 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce titre ; quelle audace lexicale !

EroDojo a dit…

Votre conclusion me cloue le bec!

Perséphone a dit…

Daud: Ravie de vous relire! Quant à l'audace, je n'en suis pas certaine; dans ma réalité la "comorbidité" ajoute plutôt à la confusion quant à "l'agir"

EroDojo: Bienvenu chez moi. Vous parlez du dernier paragraphe? En fait, je vous avouerai que c'est la dernière phrase qui est importante pour moi, pour mon équilibre.

Anonyme a dit…

Ouf, c'est fort ce billet. Les mots choisis sont tout aussi pertinents que votre existence, j'en suis convaincu.

Merci de m'avoir fait vivre vos émotions.

LoupDeVille a dit…

une confusion... non une fusion demie consciente, ou inconsciente par et pour une fuite? Non! parce que tu le dis le plancher c'est le plus bas niveau alors tu ne peux que remonter!

davidlibe a dit…

Bonjour,
Je crois que nous nous connaissons, vos mots sont semblables à ceux qui m'avaient émus, sur un autre blog : de la même trempe, de la même force, de la même douceur, de la même musique.

Adam, Epices de la vie, cela vous dit quelque chose ?

En souvenir de nos échanges, je vous redis mon amitié indéfectible.

Perséphone a dit…

ment3use: Bienvenue chez moi. Vous avez aussi beaucoup partagé, chez vous. Je vous salue pour votre courage et votre sensibilité.

LoupDeVille: non, ici il ne s'agit pas de niveaux mais plutôt de superposition, d'effets combinés.

davidlibe: malheureusement, vous vous méprenez monsieur, je ne vous connais pas. Cependant, vous êtes le bienvenu chez moi.

Perséphone a dit…

davidlibe: j'ajouterais que l'intrique suggérée cajole ma curiosité.

davidlibe a dit…

Pour votre curiosité :
Elle était Evekat, du Québec, son blog était Epice ta vie. La poésie de ses mots uniques jointe à l'unicité de nos échanges multiples .., tissaient une réelle amitié entre nous deux.
Mais la disparition soudaine de son blog, comme son silence sont pour moi incompréhensible.
Un amour qui vous fuit est compréhensible, mais une amie...

Perséphone a dit…

davidlibe: je compatis. Mais c'est en même temps merveilleux, la soustraction qui laisse ces sentiments imprégnés par la torture.