jeudi 18 décembre 2008
Rêveries
J'aimerais rêver encore. Mais j'apprends à ne plus me livrer. La vie m'a mise en parallèle de mes pairs. Sur pleins d'aspects. Redéfinir ma place sur terre? Les enfants me tiennent par les pieds et m'empêchent de trop haut m'envoler. Je ne laisserai aucunes marques génétiques, tarée et trop fragile pour ce monde de fou. Peu importe, ma trace demeurera. Une observation teintée, de moi, je suis guide désignée, par bonheur. L'espace entre mes cellule s'élargit, le solide se liquéfie et je sais qu'inéluctablement l'évaporation s'ensuivra, je me diviserai et pourrai enfin me poser, là en humidité sur un arbre admiré, et là dans un nuage particulier, et on pourra deviner les formes et ils s'en amuseront; je ferai partie d'un imaginaire et d'une rêverie. Et je survivrai ainsi.
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10 commentaires:
Tant de mots, tant de phrases que je reçois en plein coeur. Beau paradoxe que cette rêverie qui n'en est pas une. Hum, beau n'est pas un terme qui convient, puisque chaque ligne pèse si lourd. Et le poids de ces mots de réconfort reste sur la langue, quand on connaît des parents dont "les enfants les tiennent par les pieds"
Salutations.
Morgane, tu sais...et je sais. Bises
En rêveuse que je suis, les rêves me tiennent en vie...
Permets-toi de rêver, ma belle, car on a bien que ça de merveilleux, dans la vie...
Gros câlins, belle âme...
-xxx-
Perséphone, il y a tant de façon de rêver et cela ne coûtent rien et ne dérange personne, c'est là toute la beauté de cette façon de s'exprimer, oui c'est une façon non orthodoxe mais elle t'appartient alors donne toi le droit de rêver.
Il y a une ligne à ne pas franchir entre le rêve et la réalité. Sinon, c'est en petite fille aux allumettes qu'on se transforme et on finit par être inactive et mourir.
Sublimation oppressante d'une certaine condition humaine.
Âme: je me permets le rêve, et plus....
Loup: t'es adorable
Morgane: oui mais la ligne, elle peut changer de place, et on ne s'en rend pas compte parfois.
Daud: Synthèse intéressante. Merci.
Trouver le fil qui relie le bonheur et l'espoir à nos leçons de vie; une mise à la terre pour se révolter dans le sens du tonnerre. Laisser passer la tension dans l'art, lui donner âme, toucher aux atômes de la marque du divin, abattre le fléau pendant qu'il est "cher" aux yeux des hommes sots. Tout est tissé serré, au-delà des "my god". Trouver les patterns émergents dans la flaque, le caillou, le corps de cet oiseau qui ne vole plus. Se sentir peut-être plus près de lui, parce que nos yeux dérobent souvent de petits morceaux de ciel quand on pense à la mort. Peu importe le temps.
Rêver encore ...
Shakespeare disait : « Nous sommes faits de la même substance que nos rêves, et notre petite vie est toute ceinte de sommeil. »
Je crois sincèrement que notre vie n'est qu'un rêve qui s'est cristallisé.
Douce rêverie ou cauchemar ? C'est selon.
Le mieux que nous ayons à faire n'est-il pas de nous (r)éveiller un peu plus dans notre rêve ?
Occidere: vous avez raison cher ami, il faut s'y efforcer sinon le rêve n'existe pas, il faut l'actualiser.
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