dimanche 28 juin 2009

Soft trash


Sexuée. Très sexuée. N'en déplaise à certains...mais du plaisir pour d'autres! Ne m'empêchez pas de goûter, de tâter, d'embrasser, de jouir.... Me faire emplir et en soupirer. J'ai envie de ces frissons qui partent de mon centre reluisant et doux, qui me donnent des yeux langoureux et affamés de désir. Mon corps si longtemps occulté si souvent ausculté qu'il en avait perdu vie mais maintenant d'en rire et alléguant de s'assouvir. J'emprunte ce chemin en envie dichotomique d'anaphylaxie envahissante et d'urgente survie.

Un jour il pourra être question de prendre un virage. Il y aura tant de possibilités mais à la fois qu'une voie. Une seule voie. Pour l'instant, rien de se démarque, que cette source variable d'instinct qui meut qui pousse qui guide et qui tente. Se laisser porter, lâcher prise, être juste là. Comme une négation de volonté, un abandon de légitimité.

Alors ce corps qui se découvre et redécouvre ses sens, ne peut que s'abreuver de crasses caresses et en retirer jouissance. Les Festivités commencent et se poursuivent, à tout jamais inscrites dans le calendrier de la délivrance.

À qui demander pardon? À ceux qui n'osent et qui compensent? Nah...aucun pardon. Regardez le bonheur. Il nous surprend, il nous déjante, il joue à l'ascenseur, ce pyromane de malheur! Hahahaha......
Dans ces temps de lune, de lucioles et de libellules, tout est vert, ça brille et scintille, le soleil sur la peau le jour, les célébrations nocturnes .... être en amour! Permettez de me saouler de la vie! Prenez-la ensuite, si vous en avez envie.
Une dévote danse, pénétrée et déroutante, je n'ai que ces pas à partager en offrande. Caressez-là et mangez-en tous! Et surtout, ne pas négliger que j'aime une certaine cadence.

Turmoil by dervius on http://www.deviantart.com/

samedi 13 juin 2009

Attendrissement

Je te rêve sur ton île là-bas, entre l'Europe et l'Afrique, ta vie, ton rythme. Exil volontaire de 20 ans, abandonnant famille et amis, pour découvrir de par le monde, un chemin à toi. Et tu étais là; comme hier, la connivence ce soir encore, simplement. Une belle surprise de t'y voir. Mais dans tes yeux, plein d'histoires, et comme une tristesse dans ton sourire. As-tu trop vu?
Je t'admire et suis touchée.....j'étais ta muse as-tu dit. Mais je l'ignorais. La trahison et la compétition des autres t'ont fait fuir. Et tu as cessé d'écrire. Y a-t-il un lien entre les deux?
Je t'admire et suis touchée.....tu dois retourner pour savoir si tu dois rester. Ici ou là. Tu te permets de te faire guider par instinct, de ressentir un possible dessein. L'avenir est au présent sous tes cieux.
Même en mots en mode économe, l'espace et le temps n'existaient plus. L'intensité du moment, la spontanéité de te baiser la joue chastement, l'authenticité de ton être mis à nu.....huit heures en 25 ans, il n'en fallait pas plus.

samedi 6 juin 2009

Lucidité

La lumière change....selon l'humeur du temps.
Dans ces moments, j'accuse le coup et me retire en moi.
Mieux vaut m'appuyer sur les aléas de la nature pour puiser l'amour à même la beauté sauvage, dont la cruauté m'interpelle et fait du sens, que de me frotter à la nature humaine compartimentée et volage, dont la velléité me querelle et me perce l'âme en permanence.

Prendre conscience de la destinée née de nos choix et de nos attitudes
Perdre en conséquence la vanité des idées et le poids de nos certitudes
Mes haillons ne sont que l'habillage de cette foutue parade
Mes maillons se délestant de cet apanage en façade

Je n'aime pas l'homme mais j'aimerais faire confiance en l'humanité. Peu d'exemples se prêtent pourtant à cette vérité. Oui, pour les femmes de ma vie, qui partagent le pardon et la nécessaire survie. Mais mon coeur sera maintenant blindé. Dans un ultime aveu de liberté.

Lucide et rebelle, je ferai front, je ferai appel
Ils subiront systématiquement l'affront de ma féminité partielle
Avant d'obtenir l'abandon de ma féminité sans fiel

Je saurai dorénavant protéger le trésor
De ces tristes histoires, en espérant conjurer le sort.